Une rare interview du premier homme qui a marché sur la Lune<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Histoire
Une rare interview du premier homme qui a marché sur la Lune
©

Over the Moon

Habituellement discret, Neil Armstrong s'est confié à l'Association australienne des comptables certifiés (CPA) au cours d'un séjour dans le pays.

Il est rare de recueillir les confidences d'une telle figure de l'histoire et c'est, une fois n'est pas coutume,  l'Association australienne des comptables certifiés (CPA) qui a eu ce privilège. Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune, a accordé l'an dernier au CPA une heure d'entretien filmé.

L'astronaute de 82 ans révèle que la mission d'Apollo 11 n'était pas aussi simple qu'on aurait pu le croire : "Je pensais que nous avions 90% de chances de retourner sains et saufs sur Terre à l'issue de ce vol mais seulement 50% de chances de nous poser (sur la lune) lors de cette première tentative" a-t-il admis devant les comptables. "Un mois avant le lancement de la mission, nous avons conclu que nous étions suffisamment prêts pour tenter (...) de descendre à la surface" a précisé le retraité.

Si l'astronaute n'a pas oublié d'immortaliser l'instant avec cette phrase célèbre "un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité", Neil Armstrong a tout de même admis qu'"il avait trop de travail à faire pour passer du temps à méditer sur l'endroit où il se trouvait".

Par ailleurs, l'astronaute a trouvé "triste" le fait que les ambitions de l'actuel gouvernement américain pour la NASA était si réduites comparées aux succés achevés dans les années 60. Il déplore "une situation dans laquelle la Maison Blanche et le Congrès sont en conflit sur le futur de la NASA". Pour lui, les deux institutions jouent "un jeu dans lequel la NASA est une balle que l'on se renvoie tour à tour" .

Le retraité, avare d'interviews, aurait accepté l'entretien avec la CPA parce que son père était auditeur, a révélé son président, Alex Malley.

Lu sur Talkingpointsmemo.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !