Une mère porteuse accusée d'avoir vendu un bébé à deux couples différents<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Une mère porteuse accusée d'avoir vendu un bébé à deux couples différents
©Flickr/genue.luben

Surbooking

La mère de famille du Loir-et-Cher aurait perçu une avance de 9.000 euros de deux hommes avant de vendre son bébé à un autre couple.

Une mère de famille de 34 ans a été placée en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Orléans. Elle est soupçonnée d'escroquerie envers un couple d'homosexuels toulousains.

Ils avaient contacté cette mère porteuse grâce à une annonce déposée sur un site Internet spécialisé. Pour 15.000 euros, elle aurait accepté de se faire inséminer avec le sperme d'un des deux hommes. Après cette opération, elle aurait perçu une avance de 9.000 euros.

Mais à la naissance du petit garçon, le 8 mars à Blois, elle aurait choisit de vendre le bébé à un autre couple ; tout en faisant croire aux Toulousains que l'enfant était décédé. Circonspects, les deux hommes ont décidé de porter plainte. Dans le même temps, la polyclinique de Blois a alerté le Parquet de Blois, suite au départ précipité de la femme avec l'enfant.

"C’est une affaire très triste qu’elle regrette infiniment, elle est rongée par les remords. Elle reconnaît avoir menti au couple d’homosexuels, leur laissant croire que le bébé était mort-né. Elle a été dépassée par les événements", a indiqué son avocat Me Benjamin Girard au quotidien La Nouvelle République.

La femme a été interpellée à son domicile par les enquêteurs de la police judiciaire de Tours. Une enquête a été ouverte pour "escroquerie, recel d'escroquerie et provocation à l'abandon d'enfant". La justice la soupçonne d'avoir déjà porté et vendu d'autres enfants, notamment une fille née en 2008.

Lu sur France 3 Centre

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !