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Un vol New York-Paris fait une escale improvisée à Manchester pour que le pilote ne dépasse pas son "quota d'heures"
©Reuters

Délirant

Cet arrêt imprévu a entraîné la colère des passagers. Parmi eux se trouvait Bruno Le Maire.

Les passagers du vol AF007 New York-Paris ont connu un voyage mouvementé dimanche. En effet, alors que l'avion avait décollé de New York avec quelques heures de retard à cause des conditions météorologiques, il ne s'est pas posé à Paris mais à Manchester. La raison de cet imprévu ? Le pilote ne devait pas dépasser son "quota d'heures".

Cette escale improvisée a provoqué la colère des passagers. "Aucune information" selon Didier Bodel l'un d'eux qui a témoigné ce lundi sur BFMTV. "Le pilote ayant atteint son quota d'heures a donc décidé de poser l'appareil, un A380, à Manchester, en nous disant qu'il allait y avoir la relève d'un autre pilote qui devait arriver" a raconté le passager.

Mais à Manchester, le calvaire des passagers s'est poursuivi puisqu'aucun pilote n'était prévu pour prendre la suite. 3 avions ont été alors dépêchés pour ramener les passagers à Paris. Parmi les passagers se trouvait d'ailleurs Bruno Le Maire qui avait passé trois jours à New York et rencontré Ban Ki-moon.

Paul Thevenon-Rousseau, porte-parole Air France pour les opérations de vol a pour sa part indiqué que "tout s'est joué à quelques minutes près" ajoutant que "les capacités d'accélération d'un avion sur un vol transatlantique laissaient la possibilité d'arriver de façon très juste à Paris. Ça ne s'est pas produit". Pour lui, ne pas se soumettre au respect des quotas horaires serait comme "de rouler à 180 km/h sur l'autoroute ou avec deux grammes d'alcool dans le sang". La compagnie a donc justifié tant bien que mal cette escale imprévue. Pas sûr que les passagers comprennent les explications. 

Lu sur BFMTV

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