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Un nouveau contrat naval de 2,5 milliards d'euros pour le Français STX
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Ça va bien

Cette commande signée mercredi intervient juste après la livraison du plus gros paquebot du monde par STX au même armateur américain.

Mêmes joueurs jouent encore. , Treize jours seulement après avoir livré le plus gros paquebot du monde, le "Harmony of the seas" le 12 mai dernier, le chantier naval STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) vient de signer le 25 mai une nouvelle lettre d'intention avec l'armateur américain Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL) pour la construction de trois nouveaux navires.

A la clé, une commande d'environ 2,5 milliards d'euros et "22 à 23 millions d'heures de travail", a annoncé Laurent Castaing, directeur général de STX France.

"C'est une nouvelle formidable. C'est pour nous la concrétisation de la confiance d'un client alors même que nous venons de lui livrer un paquebot qui n'était pas facile à réaliser", a-t-il déclaré.

Après le "Harmony" commandé en deux exemplaires par RCCL et sa filiale sa filiale Royal Caribbean International (RCI), la compagnie américaine a commandé un troisième bateau de croisière géant de la classe "Oasis". Date de livraison : printemps 2021.

Les deux autres paquebots mis en option par RCCL sont de classe "Edge", pour sa marque Celebrity Cruises, livrables à l'automne 2021 et à l'automne 2022. Ils s'ajoutent aux deux premiers navires de grand standing, longs de 300 mètres et pouvant accueillir 2.900 passagers, actuellement en phase de construction à Saint-Nazaire, à livrer en 2018 et 2020.

Au total, ce sont 9 commandes enregistrées depuis le début de l'année pour STX France, après celles de février et en avril pour  le compte de l'armateur italo-suisse MSC, soit un volume de près de "75 millions d'heures de travail supplémentaires" pour les ex-Chantiers de l'Atlantique, indique M. Castaing, avant de confirmer que son carnet de commandes est plein jusqu'en 2026.

Lire aussi : Le contrat du siècle (34 milliards d’euros pour les douze sous-marins australiens) offre une formidable leçon d’économie à l’Etat français

Lu sur Les Echos

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