Un ministre belge estime que les collaborateurs sous l'occupation nazie "avaient leurs raisons"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jan Jambon, le nouveau ministre de l'Intérieur belge.
Jan Jambon, le nouveau ministre de l'Intérieur belge.
©Reuters

Couac

Jan Jambon, nommé ministre de l'Intérieur la semaine dernière, est membre du parti flamand indépendantiste.

A peine formé et déjà une polémique pour le nouveau gouvernement belge. Déjà, la semaine dernière, la nomination de Jan Jambon au poste de ministre de l'Intérieur avait soulevé quelques critiques du fait de son appartenance au N-VA, principal parti indépendantiste en Flandre. Et pour sa première sortie dans la presse, le "premier flic de Belgique" a provoqué un véritable tollé.

"Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons, moi je ne vivais pas à cette époque", a affirmé Jan Jambon, dans une interview à La Libre Belgique. Il estime toutefois que "la collaboration a été une erreur", jugeant bon de préciser que "c'est plus facile à dire après". Lundi après-midi, le ministre de l'Intérieur a dénoncé "une exploitation malhonnête" de ses propos. Jan Jambon était déjà dans le collimateur de l'opposition après les révélations sur sa participation en 2001 à une réunion de nostalgiques du IIIe Reich.

Ces déclarations relancent en Belgique le débat autour des sympathies d'extrême droite des nationalistes flamands. Le parti centriste d'opposition a jugé "inacceptables" ses propos, tandis que le parti socialiste francophone dénonçait des mots "terriblement choquants". Les centristes ont demandé à Charles Michel, le premier ministre belge, de les condamner. "On ne va pas lui demander de démissionner trois jours après la prestation de serment, mais c'est particulièrement heurtant", a concédé Benoît Lutgen, le chef des centristes francophones. 

lu sur Le Parisien

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