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Un maire contraint par la justice d'annuler un référendum local sur l’accueil des migrants
©Reuters

Démocratie pas participative

Le maire d'Allex voulait l'avis de ses administrés concernant l'ouverture par l'Etat d'un centre d'accueil pour migrants sur le territoire de la commune.

La population d'Allex, un village de 2500 habitants dans la Drôme, est divisée sur l'acceuil d'une cinquantaine de migrants dans le château Pergaud, construit au début du XIXe siècle. Si divisée que le maire avait décider de trancher avec un référendum local. 

Mais cette consultation populaire n'aura pas lieu. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi par la préfecture de la Drôme, s’est en effet opposé vendredi 30 septembre à son organisation alors qu’elle devait avoir lieu ce dimanche. "C'est devant l'intransigeance de l'État et par la contrainte que j'annule le scrutin. Le maintenir dans ces conditions pourrait nuire gravement à l’ordre public et être préjudiciable à l’autorité municipale", a déclaré lors d'une conférence de presse ce samedi le maire, Gérard Crozier, qui s'est dit "très amer". Il a annoncé son intention de "reprendre la consultation avec la population par d'autres moyens".  

Pour le tribunal administratif de Grenoble, l'hébergement d'urgence ne relève pas de la compétence de la commune mais de l'État. Le référendum était donc invalidé par avance.

Lu dans Le Monde

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