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UMP : Nicolas Sarkozy ironise sur François Fillon
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Petite revanche

L'ancien président de la République s'exprimait dans le cadre d'un déjeuner à Nice avec des élus locaux.

Nicolas Sarkozy prépare tranquillement son retour. De passage dans les Alpes Maritimes, l'ancien président de la République a profité d'un déjeuner à Nice avec des élus locaux pour dispenser quelques critiques et autres railleries à l'endroit de certains membres de l'UMP. François Fillon a été la principale cible de son ironie.

Selon plusieurs participants au déjeuner, Nicolas Sarkozy se serait amusé de certaines prises de position de l'UMP : "C'est un drôle de programme de promettre les 39 heures payées 35 et la retraite à 65 ans. Bon courage à celui qui veut se faire élire là-dessus !" L'ancien président de la République a d'ailleurs profité de l'occasion pour (re)faire la promotion des heures supplémentaires défiscalisées qu'il avait mises en place et que le gouvernement a supprimé. "L'opposition ferait mieux de défendre le retour de ces heures défiscalisées plutôt que de réclamer un inventaire de mon quinquennat", a-t-il lancé, taclant au passage ceux qui réclament depuis de nombreux mois un "droit d'inventaire" de ses années de pouvoir.

Entouré de fillonistes et de copéistes (Eric Ciotti, Jean Leonetti, Christian Estrosi, Michèle Tabarot, Lionnel Luca), Nicolas Sarkozy s'est ensuite ouvertement moqué des déclarations de François Fillon concernant le Front national : "Fillon et le Front national ? Mais je croyais pourtant que nos positions sur le sujet étaient "irréconciliables" ! Je ne comprends pas, faudrait qu'on m'explique !" Certains de ses anciens ministres - qu'il n'a, visiblement, pas cités - en ont également pris pour leur grade. "C'est très drôle, j'ai vu que certains ministres dans mon gouvernement avaient beaucoup souffert. Mais alors, en silence car ils n'en avaient jamais rien dit. Eh bien, comme je suis un bon chrétien et que je veux me faire pardonner, je veux leur promettre que je ne les ferai plus jamais souffrir !" L'UMP est prévenue : en cas de retour, Nicolas Sarkozy ne fera aucun cadeau à ceux qui lui ont tourné le dos.

Lu sur Le Figaro

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