Ukraine : le pape François appelle à « entendre le cri de paix » en cette « Pâques de guerre »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François prononce la bénédiction "Urbi et Orbi" de Pâques depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le 17 avril 2022, au Vatican.
Le pape François prononce la bénédiction "Urbi et Orbi" de Pâques depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le 17 avril 2022, au Vatican.
©Tiziana FABI / AFP

Vatican

A l’occasion de la traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi », le pape François a adressé un message sur la guerre en Ukraine. Selon le souverain pontife, « nous avons vu trop sang, trop de violence ».

Lors de la traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi » à l'occasion des festivités de Pâques, le pape François a appelé « ceux qui ont la responsabilité des Nations » à « entendre le cri de paix des gens ». Le souverain pontife a appelé dimanche « ceux qui ont la responsabilité des Nations » à « entendre le cri de paix des gens » en cette « Pâques de guerre », en évoquant l’Ukraine « martyrisée ».

Le pape s’est exprimé devant quelque 50.000 fidèles sur la place Saint-Pierre à Rome :

« Nous avons vu trop de sang, trop de violence […] Que l’on arrête de montrer les muscles pendant que les gens souffrent ».

Le pape François a longuement insisté sur la nécessité de paix pour « l’Ukraine martyrisée, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée dans laquelle elle a été entraînée » suite à l’invasion russe depuis le 24 février.

Le souverain pontife a dit penser aux « nombreuses victimes ukrainiennes », en citant « les millions de réfugiés et de déplacés internes, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées. (…) J’ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins ». 

Il a également tenu à saluer les « signes encourageants » comme « les portes ouvertes de nombreuses familles et communautés qui accueillent des migrants et des réfugiés dans toute l’Europe », y voyant « une bénédiction pour nos sociétés, parfois dégradées par tant d’égoïsme et d’individualisme ».

Sud-Ouest

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