Ukraine : le monde se dirige « les yeux grands ouverts » vers « une guerre plus large », redoute le chef de l'ONU, Antonio Guterres<!-- --> | Atlantico.fr
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Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, s'est alarmé de la situation en Ukraine.
Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, s'est alarmé de la situation en Ukraine.
©AFP

Nations Unies

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s’est alarmé devant l'Assemblée générale de la situation en Ukraine. La livraisons de chars par les pays européens, l’aide militaire américaine et les combats à Bakhmout font redouter une nouvelle escalade des tensions. La Russie a l’intention de mener une nouvelle offensive de grande ampleur en ce mois de février, qui marque le premier « anniversaire » du conflit.

Alors que les « risques d'escalade » en Ukraine augmentent, le monde se dirige « les yeux grands ouverts » vers « une guerre plus large », s'est alarmé ce lundi Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, devant l’Assemblée générale de l’ONU.

Le groupe de scientifiques gérant l'horloge de l'apocalypse a d'ailleurs estimé récemment que l'humanité n'a jamais été aussi proche de la fin du monde, désormais à 90 secondes avant minuit, a-t-il rappelé, y voyant un signal d'alarme.

« Nous devons nous réveiller et nous mettre au travail », a estimé Antonio Guterres, qui a dressé une liste des questions urgentes pour 2023. Tout en haut de cette liste figure la guerre en Ukraine. 

Selon le secrétaire général de l'ONU, « les perspectives de paix ne cessent de se réduire. Les risques d'une escalade et d'un carnage supplémentaires ne cessent d'augmenter (…) Je crains que le monde ne soit pas en train d'avancer en dormant comme un somnambule vers une guerre plus large mais je crains qu'il le fasse en fait les yeux grands ouverts ».

Antonio Guterres s'inquiète d'autres menaces à la paix, suite au conflit israélo-palestinien, face à la situation en Afghanistan, en Birmanie, au Sahel ou en Haïti :

« Si tous les pays remplissaient leurs obligations en vertu de la Charte (des Nations unies, ndlr), le droit à la paix serait garanti ».

Le Figaro

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