Ukraine : un accord trouvé au sommet pour la paix à Minsk<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel à Minsk.
Le président Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel à Minsk.
©Reuters

La hache de guerre enterrée ?

L'Allemagne admet que cet accord ne résolvait pas de manière globale la crise en Ukraine, mais représentait un "pas" en avant.

Après 16 heures de négociations et de pourparlers, une nuit blanche pour les dirigeants russe et ukrainien, avec pour intermédiaires le président français, François Hollande, et la chancelière allemande, Angela Merkel, un accord a été trouvé lors du sommet pour la paix en Ukraine. Une façon de dire que ce sommet pour la paix n'aura aps été vain, mais ne règle pas tous les problèmes dans cette région.

Peu après 10 heures, Vladimir Poutine a annoncé qu'un "accord sur l'essentiel" a été trouvé, et a assuré qu'un cessez-le-feu entrera en vigueur le 15 février. Une zone tampon élargie passant de 50 à 70 kilomètres, contre les 30 prévus initialement, va être créée. François Hollande a confirmé cet accord sur un cessez-le-feu et "un règlement politique global". Si chacun salue ce pas en avant dans la résolution de la crise, ne passant plus par les armes, le ministre des Affaires étrangères allemand a lui admis que cet accord n'était pas "une solution globale", encore moins "une percée".

Plus tôt dans la matinée, le président ukrainien, Petro Porochenko, s'était également montré pessimiste, affirmant que la Russie posait des conditions "innacceptables" pour le retour à la paix. Il avait nuancé ses propos en assurant qu'il n'avait pas encore "de bonnes nouvelles", après avoir quitté la table des négociations vers 8 heures du matin. Ajoutant toutefois qu'il y avait toujours un espoir de sortir de cette crise meurtrière qui dure depuis dix mois.

Réunis à Minsk, en Biélorussie, les quatre dirigeants devaient définir les frontières nettes entre l'Ukraine et les démocraties séparatistes de l'Est du pays. Cette nuit de discussionn celle de la "dernière chance" avait assuré François Hollande, s'est déroulée semble-t-il dans un climat extrêmement tendu. 

Lu sur BFMTV.com

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