Ukraine : regain de tensions dans l'est, l'ONU craint "une guerre totale" <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Ukraine : regain de tensions dans l'est, l'ONU craint "une guerre totale"
©

C'est reparti

Pour la première fois depuis la fragile trêve du 5 septembre, l’Otan a confirmé mercredi 12 novembre l’entée de convois militaires russes dans l’est de l’Ukraine. Kiev a alors annoncé se "préparer au combat".

La trêve serait-elle sur le point de prendre fin ? Après deux mois de calme fragile, l’Ukraine a déclaré se préparer au combat en réaction à la concentration des troupes russes dans l’Est séparatiste pro-russe. Cette annonce a fait craindre à l’ONU "une guerre totale". Lors d’une réunion d’urgence de l’ONU où Occidentaux et Russes se sont à nouveau affrontés, mercredi 12 novembre, le secrétaire général adjoint aux Affaires politique, Jens Andres Toyberg-Frandzen, a évoqué parmi les scénarios possibles "un conflit gelé et persistant qui maintiendrait le statu quo dans le sud-est de l'Ukraine pendant les années ou les décennies à venir". L'ambassadrice des Etats-Unis, Samantha Power, a alors accusé Moscou de "parler de paix tout en continuant à formenter la guerre". Des "déclarations de propagande", lui a répliqué le représentant russe Dimitri Pankin. 

Hier, pour la première fois depuis la fragile trêve du 5 septembre, l’Otan a confirmé l’entée de convois militaires russes dans l’est de l’Ukraine, fait déjà dénoncé par Kiev. Ces deux derniers jours, "nous avons vu des colonnes d'équipements russes, des chars russes, des systèmes de défense antiaérienne russes, de l'artillerie russe, et des troupes de combat russes entrant en Ukraine", a déclaré le commandant en chef des forces alliées de l'Otan en Europe, Philip Breedlove. Des accusations "sans fondements", lui a répondu le ministère russe de la Défense.

Craignant une éventuelle offensive, le ministre de la Défense Stepan Poltorak a donc annoncé un redéploiement des troupes ukrainiennes. "Nous observons un renforcement de la part des groupes terroristes (les insurgés dans la terminologie de Kiev, NDLR) ainsi que de la part de la Russie (...) Nous nous attendons à des agissements imprévisibles de leur part", a-t-il déclaré. "Notre principale tâche est de nous préparer au combat". Aussi, le gouvernement ukrainien va-t-il renforcer la sécurité autour de Marioupol, port stratégique sur la mer d'Azov et prochaine cible des rebelles, ainsi que des centrales nucléaires et des gazoducs. Par ailleurs, mercredi, des tris d'artilleries, plus puissants qu'au cours des jours précédents, ont été entendus dans le bastillon rebelle de Donestk. La tension regagne du terrain depuis les éléctions qui ont eu lieu le 2 novembre dans les zones séparatistes. 



Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !