Turquie : Erdogan remporte l'élection présidentielle dès le premier tour <!-- --> | Atlantico.fr
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Erdogan est devenu président de Turquie ce dimanche
Erdogan est devenu président de Turquie ce dimanche
©Reuters

Victorieux

Avec près de 52% de votes, Recep Tayyip Erdogan est entré dans l'histoire en devenant le premier président de la République turque élu au suffrage universel direct.

Les télévisions turques l'ont confirmé après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote. Au pouvoir depuis 2003, le Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a été élu dimanche président de Turquie pour la première fois au suffrage universel direct. Avec  52,1% des voix, il devance de treize points Ekmeleddin Ihsanoglu, le candidat de l'opposition social-démocrate et nationaliste, qui a lui obtenu près de 39% des suffrages. Le candidat de la minorité kurde, Selahattin Demirtas, a rassemblé seulement 9%.

"Aujourd'hui est un nouveau jour, une nouvelle étape pour la Turquie, c'est la naissance de la Turquie qui va renaître de ses cendres ", a lancé Erdogan devant ses milliers de fidèles venus le saluer et le féliciter devant le siège de son Parti de la justice et du développement  à Ankara. Ancien maire d'Istanbul, le dirigeant le plus populaire de Turquie depuis Mustafa Kemal est vénéré depuis plus de 11 ans par ses partisans. Pour les religieux et les conservateurs turques, il représente celui qui a permis au pays de bénéficier d'une forte croissance économique et d'une stabilité politique. A l'inverse, Recep Tayyip Erdogan est également un homme politique de plus en plus contesté depuis un an surtout. Durant les manifestations de juin 2013, Erdogan avait été considéré comme un "dictateur" après avoir été au coeur d'un scandale de corruption.

S'il est perçu comme "le mâle dominant de la politique turque" par certains diplomates, Erdogan n'a jamais caché son intention de renforcer les prérogatives du chef de l'Etat au prix d'une réforme de la Constitution. Initialement annoncé comme grand favori de cette élection, l'homme de 60 ans avait en effet l'ambition de garder son emprise sur l'exécutif. Cette victoire va lui permettre de prolonger son règne de cinq ans à la tête du pays. 

Lu sur lemonde.fr

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