«Tu prends le train pour Auschwitz ?» : un dirigeant de la CGT interpellé après des propos antisémites à l'encontre d'Éric Zemmour<!-- --> | Atlantico.fr
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Alors qu'il était venu présenter son dernier livre à Limoges, le patron de Reconquête a été pris à partie par un dirigeant de la CGT.
Alors qu'il était venu présenter son dernier livre à Limoges, le patron de Reconquête a été pris à partie par un dirigeant de la CGT.
©JOEL SAGET / AFP

Insultant

Alors qu'il était venu présenter son dernier livre à Limoges, le patron de Reconquête a été pris à partie par un dirigeant de la CGT.

Éric Zemmour n'était pas le bienvenu mercredi 21 juin à Limoges (Nouvelle-Aquitaine). C'est ce qu'ont fait savoir des militants de la CGT, venus perturber la séance de dédicaces du patron de Reconquête. L'un de leurs «camarades», Frédéric Tronche, a été interpellé sur le quai d'une gare après avoir proféré des insultes antisémites à l'encontre du polémiste, comme le rapporte Le Populaire du Centre .

Alors qu'il croisait la route d'Éric Zemmour, ce cheminot et dirigeant de la CGT Cadres Tech lui aurait demandé s'il prenait «le train pour Auschwitz», a raconté l'eurodéputé Reconquête Nicolas Bay sur Twitter. Une version relayée par le conseiller régional Philippe Vardon, selon lequel «les témoins sont nombreux, dont les policiers». Le syndicaliste ne semble pas nier ces propos, puisque ce dernier s'est fendu au même moment d'un post sur son compte Facebook : «Zemmour dans mon train. Je vérifie si le train va bien à Limoges... Peur qu'il aille en Pologne.» Le chef de Reconquête a porté plainte contre le militant, ont fait savoir ses équipes dans un communiqué.

De son côté, la patronne de la CGT, Sophie Binet, a maintenu une autre version sur les réseaux sociaux : «Frédéric Tronche interroge le contrôle pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé... d'antisémitisme. Tout va bien !». Ce n'est pas la première fois que le syndicat perturbe la venue du polémiste. Une dizaine de militants s'étaient déjà opposés à une séance de dédicaces de l'auteur de Je n'ai pas dit mon dernier mot (Éd. Rubempré), samedi 17 juin, à Brest. De violents affrontements avaient alors éclaté entre les sympathisants du polémiste et les manifestants. Dans un communiqué publié sur Twitter, Éric Zemmour avait annoncé porter plainte contre la CGT.

Le Figaro

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