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Trafic de viande de cheval : la personne suspectée d'être l'instigatrice mise en examen
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Enquête

En tout, dix personnes ont été mises en examen depuis le début de la semaine.

Dix personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'enquête sur le trafic de viande de cheval depuis le début de la semaine. La personne suspectée d'être à la tête du réseau en fait partie. Patrick Rochette, grossiste de 59 ans en viande chevaline, a été mis en examen mercredi soir pour "faux et usage de faux, tromperie et association de malfaiteurs pour établissement de faux administratifs" et laissé libre sous contrôle judiciaire avec un cautionnement de 15 000 euros.

Les neuf autres mis en examen ont été laissés libre et placés sous contrôle judiciaire. Font notamment partie de cette liste, le fils et la femme de Patrick Rochette et six marchands de chevaux. Vingt-et-une personnes au total avaient été interpellées lundi dans onze départements du sud de la France lors d'une vaste opération mobilisant une centaine de gendarmes. Les onze personnes relâchées seront normalement reconvoquées plus tard.

A ce stade de l'enquête, 200 chevaux sont concernés par ce trafic qui dépasse les seules frontières de la France. Le procureur de Marseille estime de son côté qu'il ne s'agit là que du "début de l'enquête". Selon Brice Robin, plus d'animaux pourraient être concernés : "50 chevaux par semaine, donc 200 par mois, transitaient par l'abattoir de Narbonne, dont 50% destinés à la consommation en France et 50% à l'exportation".

L'information judiciaire a été ouverte au début du mois de novembre dernier, suite  une dénonciation anonyme portant sur des faits ayant débuté en mai 2011. "En l'état de ce dossier, il n'y a aucun caractère nuisible à la santé humaine, avait souligné lundi le procureur,. Il s'agit d'une fraude aux normes sanitaires, pas d'une fraude sanitaire".

Lu sur Le Figaro

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