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Primaire PS : 
The Economist vote Valls
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Jurassic park

L'influent magazine britannique passe en revue les propositions des prétendants socialistes.

Voilà qui aura peut-être de quoi consoler Manuel Valls, actuellement avant-dernier dans les sondages pour la primaire socialiste, avec 3% des intentions de vote. Il est le seul qui trouve grâce aux yeux de Charlemagne, le célèbre chroniquer de l'hebdomadaire britannique The Economist, qui passe en revue les propositions des cinq candidats socialistes à la présidentielle (Jean-Michel Baylet, candidat PRG à la primaire, n'est pas cité).

S'étonnant que l'on considère en France Ségolène Royal comme une "modérée" alors qu'elle dénonce la "mondialisation anarchique" et souhaite interdire les stock-options, le chroniquer sort de ses gonds avec la "démondialisation" appelée de ses voeux par Arnaud Montebourg : "Personne ne semble lui avoir dit qu'il y a une manière simple d'éviter la colère des marchés obligataires : équilibrez vos comptes et n'empruntez pas".

La critique de Martine Aubry et François Hollande n'est pas moins acerbe : "figés dans le temps aux alentours de 1981", les deux favoris des sondages, en voulant revenir à la retraite à 60 ans, créer 300 000 emplois jeunes et en refusant de voter la règle d'or budgétaire, s'enferment selon lui dans le crédo du "plus d'impôts, mais pas moins de dépenses".

En l'absence de Dominique Strauss-Kahn, Manuel Valls est pour The Economist le seul socialiste qui comprend les enjeux de la situation économique actuelle, en appelant les Français à un effort budgétaire aussi important qu'à la Libération. Mais, "hélas, Manuel Valls, qui est âgé de 49 ans, est considéré comme étant trop jeune pour être un concurrent sérieux. Le jour où les paléo-socialistes de la génération Mitterrand permettront à de tels personnages d'émerger, ce sera l'aube d'une vraie révolution."

Lu sur The Economist

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