Taxe à 75% : pour Jean-Louis Debré, le Conseil voulait éviter un taux d’imposition "excessif"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Taxe à 75% : pour Jean-Louis Debré, le Conseil voulait éviter un taux d’imposition "excessif"
©

Justification

Le président du Conseil Constitutionnel a expliqué pourquoi les Sages avaient pris la décision de censurer le projet du gouvernement.

Jean-Louis Débré possède un devoir de réserve. L'homme se fait rare dans les médias. Mais en cette période où le Conseil constitutionnel est sous les feux des projecteurs, son président a décidé de s'expliquer quelque peu sur la censure du projet de loi concernant les revenus les plus hauts. Sur l’antenne de Radio Classique / Public Sénat, lundi soir, il a d'abord indiqué que le Conseil voulait éviter un taux d’imposition "excessif". "Nous avons cru devoir faire ce que nous avons fait... pour éviter les impositions excessives" a-t-il expliqué.

Pour lui, il s'agit d'une évolution générale de la jurisprudence du Conseil Constitutionnel. "La décision du Conseil comporte un certain nombre de principes que nous avons affirmé... et ces principes nous n’entendons pas les modifier c’est notre jurisprudence, et nous garderons cette jurisprudence" lance-t-il fermement. 

Les Sages avaient déjà dit au gouvernement Ayrault qu’un alourdissement de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qui serait  "permanent et non exceptionnel", devrait être "assorti d’un plafonnement". Pour Jean-Louis Debré, il y a eu censure car il n'y avait pas de règles précises établies. "Le ministère des finances, le gouvernement et les politiques ont très bien compris qu’il y avait une évolution de la jurisprudence du Conseil Constitutionnel et que c’était pour nous devenu notre jurisprudence" conclut-il. Pour le Conseil Constitutionnel, en tout cas, les règles sont les règles.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !