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Taxe à 75% : le Sénat rejette la proposition de loi
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Les débats vont continuer

Cette "contribution exceptionnelle de solidarité" qui s'appliquera uniquement pendant deux ans, sur les rémunérations de 2013 et 2014, avait été votée le 18 octobre par les députés.

La taxe à 75% est sur toutes les lèvres. L'une des mesures phares du programme de campagne de François Hollande est toujours en débat. De nombreuses fois mises sur le tapis depuis le début de son quinquennat, elle n'a pas encore été appliquée. Et cela ne semble pas être pour tout de suite. En effet, alors qu'elle avait été votée par les députés le 18 octobre, cette initiative gouvernementale a été rejetée ce lundi par les sénateurs. Dans le détail, sans surprise l'UMP et les centristes ont voté contre ce projet de loi, alors que le PS et les radicaux de gauche ont voté pour. De leur côté, les communistes se sont abstenus.

Avant le vote, quelques sénateurs s'étaient exprimés sur le sujet. Ainsi Philippe Dallier (UMP) avait déclaré en préconisant la suppression de l'article : " Si vous êtes riche, vous payez l’impôt, si vous êtes très riche, l’impôt sera payé par l’entreprise qui vous emploie. Les multinationales s’adapteront sans doute habilement à ces nouvelles contraintes, elles délocaliseront les salaires des plus hauts cadres". Selon Vincent Delahaye (UDI-UC), avec cette nouvelle taxe, "la fuite des capitaux et des cerveaux va s’accélérer". En revanche, pour François Marc, rapporteur général (PS), "cette mesure va donc dans le bon sens, en faisant payer davantage ceux qui gagnent plus".

En séance, le Sénat a donc tranché et retoqué ce projet de loi inscrit dans le projet de loi de finances (PLF) 2014. Cependant, la mise en place de cette taxe exceptionnelle sur les hauts revenus, qui a suscité une vive polémique dans le monde du football (les clubs avaient menacé de faire grève avant de revenir sur cette possibilité, ndlr), n'est pas pour autant enterrée. En effet, le projet de loi doit encore une fois passé devant l'Assemblée. La polémique n'est donc pas terminée.

lu sur Libération

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