Syrie : les Etats-Unis ont des preuves de l'utilisation de gaz sarin<!-- --> | Atlantico.fr
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John Kerry a annoncé que les Etats-Unis détenaient des preuves quant à l'utilisation de gaz sarin par l'armée syrienne
John Kerry a annoncé que les Etats-Unis détenaient des preuves quant à l'utilisation de gaz sarin par l'armée syrienne
©Reuters

C'est officiel

C'est ce qu'a confirmé ce dimanche le secrétaire d'Etat John Kerry.

La communauté internationale attendait des preuves. Celles-ci semblent être arrivées. En effet, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a assuré dimanche que les Etats-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l'utilisation de gaz sarin dans l'attaque chimique du 21 août. Attaque attribuée par Washington au régime de Bachar al Assad.

"Des échantillons de cheveux et sanguins se sont révélés positifs à des traces de gaz sarin", a déclaré sur NBC News le secrétaire d'Etat, évoquant "un développement très important dont nous avons pris connaissance dans les dernières 24 heures, grâce à des échantillons des premiers secours dans l'est de Damas fournis aux Etats-Unis et qui ont désormais été testés". Pour le moment, pour autant, quelques doutes subsistent. Ainsi, rien ne permet d'affirmer clairement si les échantillons ont  été prélevés sur le personnel de premiers secours, ou grâce à eux. John Kerry a toutefois précisé sur la chaîne CNN que ces éléments étaient "indépendants" de ceux collectés eSyrie par les enquêteurs de l'ONU.

Evoquant la décision de Barack Obama de demander au Congrès son autorisation pour lancer des frappes sur la Syrie, le secrétaire d'Etat a assuré être confiant : "Je pense que le Congrès la votera", a assuré l'ex-sénateur sur NBC, appelant ses anciens collègues à la responsabilité, au nom de la "crédibilité" des Etats-Unis et du respect de la convention sur les armes chimiques, adoptée par le Congrès. Après dix jours de réflexion, le président américain Barack Obama a pris le monde par surprise samedi en annonçant sa décision de principe de frappes contre la Syrie, mais pas avant un feu vert du Congrès, écartant ainsi une action militaire à court terme.


Dans une première réaction officielle à la décision du président américain, Fayçal Moqdad, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré que : "le président Obama était clairement hésitant, déçu et confus quand il parlait hier (...) Personne, que ce soit le président des Etats-Unis ou tout autre président, ne peut justifier une agression injustifiable". "Les allégations (américaines) sur l'utilisation par la Syrie de telles armes n'ont aucun fondement" a-t-il  poursuivi. "Des armes chimiques ont été utilisées par Al-Qaïda et ceux qui sont à sa solde, grâce à ce qu'offrent la Turquie, l'Arabie Saoudite et d'autres pays à ces terroristes". Avant d'envoyer une pique à François Hollande et à la France. "Il y a un gouvernement responsable en Syrie mais le gouvernement à Paris est irresponsable (...) Les politiciens français ont trompé le peuple français et se sont comportés de façon irresponsable. Ils ont falsifié les faits et soutiennent des organisations comme Al-Qaïda".  

Lu sur Le Figaro

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