Syrie : les Etats-Unis envisagent d'armer les rebelles<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les inquiétudes sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie sont de plus en plus importantes.
Les inquiétudes sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie sont de plus en plus importantes.
©Reuters

Step by step

C’est la première fois que cette option est clairement énoncée par Washington.

Le président américain Barack Obama a évoqué le jeudi 2 mai la possibilité d'armer les rebelles syriens contre le régime de Bachar al-Assad. Toutefois, la prudence est toujours de mise outre-Atlantique puisque aucune décision n’a encore été prise.

Interrogé sur le fait que les Etats-Unis, qui ne fournissent pour l’instant qu’une aide non létale aux rebelles, pouvait réévaluer sa positon sur la question, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagela a répondu "oui" mais précisé qu’aucune décision n’était prise. 

"Cela ne veut pas dire qu’on va ou veut le faire. Ce sont des options qui doivent être envisagées avec les partenaires, avec la communauté internationale", a précisé le ministre américain lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique Phillip Hammond. "Ce ne sont pas des situations figées. On doit toujours envisager différentes options en fonction de la réalité sur le terrain, en fonction de l’objectif à atteindre", a-t-il ajouté.

La position américaine évolue alors que les inquiétudes sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie sont de plus en plus importantes.Cette semaine, les États-Unis ont affirmé détenir des preuves même si une nouvelle fois Barack Obama reste prudent en déclarant vouloir écarter toute conclusion hâtive.

Le ministre britannique de la Défense a pour sa part affirmé que Londres gardait également "toutes les options sur la table". "Nous n’avons à ce stade pas fourni d’armes aux rebelles, mais nous n’avons jamais dit que nous ne le ferons pas", a-t-il déclaré.

Syrie : il raconte l'horreurpar Europe1fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !