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Syrie : Lafarge aurait payé l'Etat islamique pour continuer à travailler pendant la guerre
©Reuters

Financement indirect

Le géant du ciment français a cherché à faire "fonctionner le plus longtemps possible" une de ses usines, affirme Le Monde.

Lafarge sans scrupules ? C'est ce que prétend le quotidien Le Monde, dans son édition du mardi. Selon le journal, la cimenterie du groupe français à Jalabiya (nord de la Syrie) a payé des taxes à l'Etat islamique entre 2013 et 2014, pour continuer à fonctionner pendant la guerre. Ouverte en 2010, cette usine était "le fleuron" de l'entreprise au Proche-Orient, avant que la guerre civile n'éclate en 2011. Deux ans plus tard, l'installation de du groupe terroriste dans la région rend sa pérennité complexe et l'entreprise doit "négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions." De la même façon, le groupe a acheté du pétrole dans des champs, contrôlés par le groupe djihadiste.

"Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités" explique Le Monde. Un intermédiaire a bien tenté de négocier une réouverture de l'usine en échange d'un partage de bénéfices mais Lafarge a alors refusé. Désormais le bâtiment de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques.

Lu sur le Monde

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