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Syrie : François Hollande ne tient pas compte des sondages
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Il persiste et signe

Selon lui, les Français seront quoi qu'il arrive, hostiles à une intervention militaire.

Les sondages d'opinion qui annoncent que les Français sont hostiles à une intervention militaire en Syrie ne feront pas changer François Hollande de cap. Le président de la République estime que l'opinion publique "sera défavorable jusqu'au bout". Selon lui, "que l'opinion soit contre, c'est normal. Quand on vous interroge pour savoir si vous êtes pour la guerre, vous dites non !" Mais François Hollande reste déterminer à partir en guerre avec les Etats-Unis.

Selon l'Elysée, "la France a des responsabilités, des capacités militaires et un siège permanent au Conseil de sécurité. Une violation aussi patente du droit international appelle une réaction militaire. Le massacre chimique du 21 août qui a fait des centaines de morts a changé la donne. Avec l'utilisation d'armes chimiques, du sarin d'après nos informations, le conflit a changé de nature. On ne peut pas laisser passer ça".

Quant au vote du Parlement réclamé par une partie de l'opposition, "il n'est pas à l'ordre du jour". L'entourage du chef de l'Etat s'explique : "On verra après le vote du Congrès américain et après le rapport des inspecteurs: ce qui compte, ce sont les positions une fois qu'on a tous les éléments. Dire que l'on veut une solution dans le cadre du Conseil de sécurité alors que celui-ci est bloqué, cela revient à laisser faire..."

Lu sur Le Figaro

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