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Squarcini mis en examen
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Le patron de la DCRI était entendu lundi pour déterminer son rôle dans l'enquête sur les factures téléphoniques détaillées d'un journaliste en charge de l'affaire Bettencourt.

Bernard Squarcini a été mis en examen lundi 17 octobre, après son audition par la juge Sylvia Zimmermann. Le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), nommé à ce poste par le chef de l'Etat dont il est un proche, répondait en tant que témoin assisté sur son rôle éventuel dans le cadre d'une enquête de la DCRI menée à l'été 2010 : celle-ci avait demandé les factures téléphoniques détaillées du journaliste du Monde Gérard Davet, dans le but d'identifier ses sources alors que celui-ci enquêtait sur l'affaire Woerth-Bettencourt. Ces factures sont surnommées les "fadettes".

Claude Guéant avait estimé dimanche su I-télé que, si Bernard Squarcini était mis en examen, il n'aurait pas à démissionner : selon le ministre de l’Intérieur la mise en examen n'est "pas une reconnaissance de culpabilité et la présomption d'innocence continue à s'exercer", sauf s'il devait "y avoir un incompatibilité entre la mise en examen, les modalités d'un contrôle judiciaire et l'exercice des fonctions de M.Squarcini". Claude Guéant avait précisé qu'il n'avait "pas de consignes à donner" concernant l'audition de Bernard Squarcini.

En juillet 2010, Orange s'était vu adresser des réquisitions pour obtenir les factures téléphoniques détaillées de Gérard Davet. Cette audition fait suite à celle du numéro 2 de la DCRI, Frédéric Veaux, déjà entendu le 10 octobre comme témoin assisté par la magistrate. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, doit également être entendu ultérieurement par la magistrate.

François Hollande et Eva Joly ont demandé la démission de Bernard Squarcini :


Lu sur France Soir.fr

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