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Service national universel : un rapport accable le gouvernement
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Une facture salée

Les Echos ont consulté un rapport, commandé par Edouard Philippe, sur la faisabilité de la promesse d'Emmanuel Macron. Ses auteurs pointent un important coût de fonctionnement...

Le service national universel fut l'une des promesses de campagne du candidat Macron. Devenu président de la République, il avait affirmé lors de ses vœux aux armées fin janvier que "le service national universel sera mené à son terme, il entrera à bon port". Mais selon Les Echos, qui ont pu consulter un rapport commandé par Edouard Philippe à ce sujet, cette promesse du chef de l'Etat ne serait pas si simple à tenir. En cause : la question de son financement, précise le quotidien économique ce lundi 5 février.

Le projet pourrait coûter jusqu'à 3 milliards par an

En effet, les auteurs du document expriment "d'importantes réserves" et soulignent la "complexité" du service national universel, dont le coût de fonctionnement est estimé entre 2,4 et 3 milliards d'euros par an. En outre, ils indiquent que cette facture pourrait s'alourdir si les jeunes seraient logés pendant leur service. Il faudra donc ajouter "des investissements initiaux importants dans les centres d'hébergement, qui iraient de 3,2 à 5,4 milliards d'euros", écrivent Les Echos.

De plus, la réalisation de ce projet présenterait des "contraintes" juridiques, budgétaires ou encore logistiques. La remise d'un rapport parlementaire sur le service national universel devait avoir lieu le 31 janvier, mais elle a été reportée au 21 février. Un report qui serait dû au fait que "même si le financement était annoncé 'ad hoc'", le service national "aura(it) un impact sur le budget de Défense", ce qui "divise" le gouvernement, selon une source parlementaire citée par l'AFP.

Lu sur Les Echos

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