Selon une étude de l'Inserm, les admissions à l'hôpital remonteraient en flèche à la fin mars

La vaccination avance, le chiffre des contaminations baisse, mais la pandémie n'est pas près de s'arrêter. L'indicateur de la propagation des nouveaux variants fait craindre un nouveau rebond épidémique dans les prochaines semaines. Le dimanche 14 février, l'Inserm a publié des travaux sur la suite à venir de l'épidémie et l'avenir n'est pas rose. Les chercheurs ont conclu qu'avec la croissance rapide du variant britannique une croissance rapide des cas est attendue dans les semaines à venir, si des mesures de contrôle renforcées ne sont pas prises. 

Malgré les trois millions de vaccinations, l'épidémie pourrait toujours reprendre et  l'impact de la couverture vaccinale ne pourraait se faire sentir qu' à partir du mois d'avril. La stagnation des 20 000 contaminations quotidiennes en France pourrait toujours perdurer et les chercheurs précisent que "Les mesures prises le 31 janvier, un éventuel ralentissement provoqué par les vacances d'hiver ainsi qu'un renforcement de la stratégie tester-tracer-isoler peut contribuer à étirer davantage le plateau actuel".