Selon Poutine, la Turquie cherche à protéger le trafic de pétrole de l’Etat islamique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Selon Poutine, la Turquie cherche à protéger le trafic de pétrole de l’Etat islamique
©Reuters

Accusations

Le président russe affirme qu’Ankara importe massivement du brut, extrait dans les territoires tenus par les terroristes.

Entre la Russie et la Turquie, c’est un véritable jeu de dupes. Les deux pays sont en froid diplomatique depuis l’attaque de l’armée turque contre un avion russe qui, selon Ankara, avait franchi son espace aérien plusieurs fois. Si la Turquie a bien tenté de calmer le jeu, Vladimir Poutine n’en a aucune envie et s’en est pris au Turcs, en marge de la COP21. ‘’Nous avons toutes les raisons de penser que la décision d'abattre notre avion a été dictée par la volonté de protéger ces chemins d'acheminement de pétrole vers le territoire turc’’ a ainsi expliqué le président russe. ‘’Nous avons reçu des informations complémentaires qui confirment malheureusement que ce pétrole, produit dans les endroits contrôlés par l'EI et d'autres organisations terroristes, est acheminé massivement, de manière industrielle, vers la Turquie.’’ Les Etats-Unis, de leur côté, estiment que le principal destinataire est Bachar al-Assad via des interlocuteurs…russes.

Vladimir Poutine a, par ailleurs, accusé les Américains de jouer un double jeu. ‘’Les Etats-Unis, qui dirigent une coalition dont fait partie la Turquie, connaissaient le lieu et le moment du passage de nos avions, et c'est précisément à cet endroit et à ce moment que nous avons été frappés’’ a-t-il ainsi renchérit. Alors que tous les chefs d’Etat de la planète sont réunis à Paris, Vladimir Poutine a refusé de rencontrer son homologue turc. Ankara a, en effet, fermement refusé de présenter ses excuses. "Aucun pays ne peut nous demander des excuses car nous n'avons fait que notre devoir" avait ainsi expliqué le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !