Selon Bruxelles, 60% des migrants arrivés en Europe au mois de décembre ne devraient pas obtenir le droit d'asile<!-- --> | Atlantico.fr
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"Nous savons que les flux migratoires ne se tariront pas de sitôt", prévient la Commission.
"Nous savons que les flux migratoires ne se tariront pas de sitôt", prévient la Commission.
©Reuters

Flux migratoire

"Si la situation ne s'améliore pas, cela pourrait donc justifier le maintien de contrôles internes aussi longtemps que les frontières externes ne sont pas sécurisées", a déclaré Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission européenne.

La Commission européenne a déclaré mardi 26 janvier que près de 60% des migrants arrivés dans l'UE au mois de décembre ne recevront vraisemblablement pas le droit d'asile, et a envisagé de suspendre Schengen pour une période de deux ans. Pour répondre à l'aggravation de la crise migratoire, plusieurs pays comme la Suède, le Danemark, l'Allemagne, l'Autriche et la France ont décidé pour 6 mois de rétablir les contrôles à leurs frontières. 

"Nous savons que les flux migratoires ne se tariront pas de sitôt et que les dérèglements climatiques vont même probablement s'intensifier. Si la situation ne s'améliore pas, cela pourrait donc justifier le maintien de contrôles internes aussi longtemps que les frontières externes ne sont pas sécurisées, pour des raisons d'ordre public et de sécurité", a déclaré Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission.

Comme le rappelle le site Euractiv, L'article 26 du Traité de Schengen stipule qu'une telle mesure peut s'étendre jusqu'à deux ans, si la menace à l'ordre public et à la sécurité est jugée suffisamment grave. La Commission devra probablement prendre une décision à ce sujet d'ici mai 2016.

Lu sur Euractiv

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