Catholicisme
Second tour de l'élection présidentielle : l'Eglise de France ne choisit pas
Elle rappelle ses fondamentaux et souhaite "donner à chacun des éléments pour son discernement propre".
A l’issue du résultat du premier tour des élections présidentielles, la Conférence des évêques de France a appelé à "construire une société plus juste, plus fraternelle dans ses diversités et plus respectueuse de chacun". Ainsi, même si l’Eglise de France "n’appelle elle pas à voter pour l’un ou l’autre candidat", elle souhaite "donner à chacun des éléments pour son discernement propre".
Dans un communiqué, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques, appelle à "un véritable pacte éducatif". Il écrit que c'est "en soutenant la famille, tissu nourricier de la société, en respectant les liens de filiation, que l'on fera progresser la cohésion sociale".
En outre, il indique que l'Eglise de France "replace ce scrutin présidentiel dans un processus démocratique qui ne s’y limite pas mais qui se prolongera dans les législatives (juin) et les sénatoriales (septembre) ; qui se traduit aussi dans d’autres formes de participation à la démocratie (démocratie participative locale, fonctionnement associatif) ; et qui s’accompagne enfin de l’engagement des citoyens dans la vie sociale". "Dépositaire du message de l’Evangile qui inspire l’Enseignement Social", l'Eglise de France rappelle donc "certains principes fondateurs comme la recherche du bien commun, la destination universelle des biens, la mise en œuvre de la fraternité, l’attention aux plus fragiles, la dignité de la personne humaine et la subsidiarité".
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