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Sciences Po : la conférence de Florian Philippot a été sabotée par les étudiants
©Reuters

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Le vice-président du Front National devait débattre avec le secrétaire d’État Matthias Fekl.

Le vice-président du FN, Florian Philippot devait débattre hier soir sur le thème de "l’Europe face à la mondialisation" avec le secrétaire d’État au Commerce extérieur Matthias Fekl lors d’un "Grand Oral" organisé par des associations étudiantes de l’Institut d’études politiques de Paris. Un débat qui n'a pas eu lieu car plusieurs dizaines d’étudiants ont organisé une manifestation dans le hall de l’école.

"Une quarantaine d’étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques", a indiqué à l’AFP Benjamin Duhamel, organisateur de cet événement. "Des étudiants de groupuscules d’extrême gauche aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat (...) au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons", a-t-il ajouté. Toutefois, Benjamin Duhamel estime que "vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde".

L'annulation de cette conférence a été dénoncée par Florian Philippot sur Twitter : "Ce n’est que partie remise : les fascistes seront défaits".

 </span></div><div><strong style="font-size: 12px; color: rgb(0, 0, 0);">&quot;Le FN, on n&#39;en veut pas dans nos facs&quot;</strong></div><div>&nbsp;</div><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p>Dans un communiqué, l&rsquo;Union des étudiants juifs de France (UEJF) s&rsquo;est &quot;réjouie de l&rsquo;annulation de cette nouvelle tribune offerte au FN qui tentait de gravir une marche supplémentaire dans sa stratégie de dédiabolisation&quot;.</p><p>&quot;Le FN, on n&rsquo;en veut pas dans nos facs, c&rsquo;est aberrant que Florian Philippot soit invité [à Sciences Po] avec les messages racistes, sexistes, islamophobes et homophobes qu&rsquo;il véhicule&quot;, a déclaré une étudiante, interrogée par des apprentis journalistes de l&rsquo;école de journalisme de Sciences Po.&nbsp;</p></blockquote><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">&mdash; Charles Bonnaire (@CharlesBonnaire) <a href="https://twitter.com/CharlesBonnaire/status/801113781921259520">22 novembre 2016</a></blockquote><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">&nbsp;</blockquote><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p>De son côté, la direction de Sciences Po n&#39;a pas voulu s&#39;exprimer sur le sujet, précisant que &quot;l&rsquo;événement n&rsquo;était pas organisé à l&rsquo;initiative de l&rsquo;école mais d&rsquo;associations étudiantes&quot;.</p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><p>Ce n&#39;est pas la première fois que les représentants du parti sont accueillis de telle sorte par les élèves de Science Po. En 2014, lors de la campagne des municipales, le candidat FN à la mairie de Paris Wallerand de Saint-Just a dû quitter les lieux par une porte dérobée à l&rsquo;arrière sous des slogans hostiles. En 2012, Marine Le Pen était invitée au forum &quot;Elle - Sciences Po&quot;. Elle a fait face à des dizaines d&rsquo;étudiants silencieux brandissant des pancartes sur lesquels on pouvait lire les mots &quot;amalgames&quot;, &quot;islamophobie&quot;, &quot;stigmatisation&quot;, &quot;peine de mort&quot;, &quot;xénophobie&quot; ou encore &quot;patriarcat&quot;. À la fin de son discours, elle a été huée.&nbsp;</p><p style="font-size: 12px;"><strong style="font-size: 12px; color: rgb(51, 51, 51);"><a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-marine-fn-declame-mignonne-allons-voir-rose-benoit-rayski-2882986.html" style="font-size: 12px;" target="_blank">&gt;&gt;&gt; À lire aussi :&nbsp;<span style="font-size: 12px; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(0, 0, 0);">Quand Marine (du FN) déclame &quot;Mignonne, allons voir si la rose&quot;&hellip;</span></a></strong></p><div>&nbsp;</div><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr" style="font-size: 12px;">&nbsp;</blockquote></blockquote>
Lu sur Le Figaro

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