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Scandale du Libor : trois des quatre traders sont Français
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French connection

Parmi eux, Philippe Moryoussef, qui a travaillé à la Barclays entre 2005 et 2007.

Après Jérôme Kerviel à la Société Générale, la "French Connection" du Libor ! 

Voilà qui ne va pas améliorer l’image des traders français, ironise Paris Match. Car c’est encore une "French Connection" qui se retrouve aujourd’hui au cœur du gigantesque scandale du Libor, rebaptisé à Londres "Liborgate".

Sur les quatre traders dont les noms ont été dévoilés ce matin par le Financial Times, trois sont en effet de nationalité française. Quant au dernier, d’origine marocaine, il a été formé en France.

C’est d’ailleurs ce dernier, Philippe Moryoussef, qui a intéressé en premier les enquêteurs anglais.

Après avoir débuté au sein de la Société Générale à Paris, Philippe Moryoussef est passé par la Barclays, la Royal Bank of Scotland, Morgan Stanley puis par Nomura à Singapour, qu’il a été obligé de quitter après les premières révélations sur cette affaire. Ce sont ses activités à la Barclays, entre 2005 et 2007, qui sont visées par l’enquête. Cette dernière a déjà été condamnée à une amende de 360 millions d’euros pour avoir manipulé le Libor, et son PDG a été contraint à la démission.

Philippe Moryoussef est soupçonné d’avoir été le chef d’orchestre d’un réseau de plusieurs traders, dans de grandes banques internationales. Un réseau qui aurait trafiqué le Libor en fonction des intérêts de leurs établissements.

Parmi les personnes mises en cause, trois traders Français: Didier Sander, ancien d’HSBC, Christian Bittar, qui dirigeait le département des produits dérivés à la Deutsche Bank, et Michael Zrihen, un ex du Crédit Agricole. Ce dernier a d’ailleurs été suspendu par son nouvel employeur, la banque suisse Lombard Odier, pendant l'enquête.

Selon un financier basé à Paris, "cette forte présence des golden boy français dans ce dossier n’est pas étonnante. Les diplômés de nos grandes écoles, Polytechniques, Mines ou Dauphine, sont les meilleurs dans ce domaine. On se les arrachait à Wall Street et à la City"

Lu sur Paris Match

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