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Sarkozy: pas de consigne de vote au second tour
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Stratégie

Le Président critique ceux qui ont déjà annoncé qu'il voteraient PS au second tour face au Front National.

Refusant clairement toute alliance avec le Front national, Nicolas Sarkozy aurait déclaré, à propos des prochaines élections cantonales : «On virera ceux qui appellent à voter FN!» selon LeParisien.fr. Le Président a expliqué à la direction de l'UMP, avec laquelle il a déjeuné jeudi, qu'il n'appréciait pas les déclarations de certains membres de la majorité indiquant qu'ils voteraient PS au second tour en cas de duel FN contre PS. Il entend que l'UMP prenne une position officielle quand il sera temps de le faire.

Le président recevait Jean-François Copé et une quinzaine de membres de la direction de l'UMP. Selon certains participants il aurait déclaré "Il faut d'abord tout faire pour éliminer le Front national (...) On verra, après le premier tour! Mais on ne va pas commencer à appeler à voter pour la gauche!" avant de déplorer, sans les nommer, les prises de position de Gérard Larcher, président du sénat, et de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), sans oublier celles, moins remarquées de Laurent Hénart, numéro deux du Parti radical de Jean-Louis Borloo, ou de François Sauvadet, chef de file du Nouveau Centre à l'Assemblée.

NKM, ministre de l'Ecologie, mais aussi conseillère régionale d'Ile-de-France et maire de Longjumeau,(Essonne) a déclaré mardi sur Canal + : "Par exemple, s'il y a un 2e tour Front national/Parti socialiste dans un canton, on ne considère pas que la politique est un continuum et que tout se vaut. Moi, dans ce cas-là je dis clairement : on vote PS"

"En expliquant d’ores et déjà qu’elle votera à gauche en cas de second tour PS-FN aux cantonales, une partie de l’UMP n’est-elle pas en train de tomber dans un piège tendu par le Front national?" Guillaume Tabard, rédacteur en chef adjoint des Echos, analyse ainsi la situation avant d'ajouter : "L’attitude de l’UMP a toujours été claire à l’égard du FN. Il n’a jamais été question d’alliance et il n’en sera pas question. C’est la gauche qui laisse entendre qu’il y a une tentation d’alliance. Mais fallait-il donner plus de gage encore en validant, par avance de surcroît, un éventuel « front républicain » ?"

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