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Sarkozy défend "l’atout exceptionnel" du nucléaire
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VRP

Après les confusions de l’accord PS-EELV, le chef de l’Etat s’est fait l'avocat de la filière nucléaire.

Le nucléaire est définitivement un des sujets majeurs de la pré-campagne, puisque le chef de l’Etat lui-même s’en est emparé jeudi. Lors d’un discours à l’Elysée à l’occasion des trois ans du Fonds stratégique d’investissement (FSI),  Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il refuserait "de remettre en cause ce qui est un atout exceptionnel" et ne laisserait pas "dilapider l'héritage industriel et énergétique bâti ces cinquante dernières années" , en faisant une "affaire solennelle".

Pour Nicolas Sarkozy, la production nucléaire française permet aux industriels français de payer leur énergie "40% moins cher que dans d’autres pays". Par ailleurs, il estime que "réduire autoritairement sa part dans notre mix énergétique, sans disposer de solution de substitution présentant les mêmes caractéristiques, cela signifie des dommages considérables à l'industrie française".

Le président de la République a voulu renvoyer les socialistes et écologistes devant l’histoire, rappelant que "dans les six décennies de travail de la France, il y a eu des gouvernements de gauche et des gouvernements de droite, c'est le potentiel des Français, c'est la France, l'industrie nucléaire" et soulignant que"ce sujet a jusqu'à présent fait l'objet d'un consensus politique exemplaire et si rare dans notre pays".

Une façon d’attaquer ses opposants socialistes et écologistes, dont l’accord programmatique conclu mardi prévoit une réduction de la part du nucléaire dans la production électrique de 75 % aujourd'hui à 50 % en 2025. Les deux partis se sont néanmoins retrouvés au cœur d’un imbroglio après que le PS a supprimé une disposition relative à l’abandon du MOX une fois l’accord signé, avant de finalement annoncer un compromis jeudi.

Le chef de l’Etat semble vouloir s’afficher comme un des grands défenseurs de l’énergie nucléaire,  qui offre "une électricité compétitive, non émettrice de CO2, non dépendante des ressources en énergie fossile". Un sujet sur lequel François Hollande devra jongler entre ses convictions personnelles et la pression de ses alliés de gauche. 

Lu sur le Nouvel Obs

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