Salles de shoot : NKM salue la victoire du "droit et de la raison"

La droite est soulagée. En annonçant jeudi qu'il souhaitait qu'une loi soit votée avant l'ouverture de toute salle de shoot, le Conseil d'Etat a donné un motif de satisfaction aux plus farouches opposants de ces "salles médicalisées" censées ouvrir prochainement à Paris. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, "l'avis des Sages est un véritable désaveu pour la municipalité socialiste, et témoigne de l'amateurisme dans la construction de ce projet".

La candidate UMP à la mairie de Paris ne considère toutefois pas cette décision comme une victoire définitive. "La gauche tente d'étouffer un projet qu'elle assume de moins en moins, et qu'elle ressortirait du chapeau au lendemain des élections. Il est temps de stopper purement et simplement un projet qui ne consiste en rien d'autre qu'en une légalisation des drogues", a-t-elle ajouté.

Défenseur de la première heure de cette expérimentation, Jean-Marie Le Guen a regretté que "le gouvernement n’ait pas pris les mesures nécessaires à la sécurisation juridique pour l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque". L'élu parisien se dit toutefois "mobilisé pour que l’expérimentation soit lancée dès que possible". Une position que semble partager la Ville de Paris. La municipalité a assuré en effet que "toutes les dispositions prises pour la réussite de ce projet sont évidemment maintenues".

Censé démarrer en novembre, le projet d'expérimentation des salles de shoot ne verra donc pas le jour avant les élections municipales.

L'annonce d'Anne Hidalgo, ce matin, sur France Info.