Saint-Jacques-de-Compostelle : le conducteur téléphonait au moment du drame<!-- --> | Atlantico.fr
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Francisco José Garzon est accusé de ne pas avoir freiné à temps à l'entrée d'un tronçon où la vitesse autorisée passe de 220 à 80 km/h.
Francisco José Garzon est accusé de ne pas avoir freiné à temps à l'entrée d'un tronçon où la vitesse autorisée passe de 220 à 80 km/h.
©Reuters

L'enquête avance

Accusé d'"homicide par imprudence", Francisco José Garzon est présenté ce dimanche à un juge. En garde à vue depuis jeudi, il refusait de répondre aux policiers sur le déraillement de son train à Saint-Jacques de Compostelle, qui a fait 79 morts.

[Mis à jour dimanche 28 juillet à 17h07]

Francisco José Garzon, le conducteur du train qui a déraillé à Saint-Jacques de Compostelle, faisant 79 morts, est entendu ce dimanche par un juge. Légèrement blessé dans l'accident de mercredi, l'homme accusé d'"homicide par imprudence" avait refusé de répondre aux enquêteurs venus l'interroger à l'hôpital. Le cheminot de 52 ans, qui avait 30 ans d'expérience professionnelle à la Renfe (la compagnie publique des chemins de fer espagnols), est accusé de ne pas avoir freiné à temps à l'entrée d'un tronçon où la vitesse autorisée passe de 220 à 80 km/h, rappelle l'AFP.

Selon le journal El Mundo, qui reproduit ce dimanche un extrait de la feuille de route du train, "l'itinéraire laisse le conducteur décider du moment et de la manière de commencer à décélérer. C'est-à-dire que Garzon devait décider quand freiner pour entrer dans le virage à 80 km/h. Rien ne lui disait comment ni où le faire". "Déjà, quatre kilomètres avant le lieu de l'accident, il s'est vu notifier de commencer à ralentir", avait souligné samedi le président du gestionnaire du réseau Adif, Gonzalo Ferre.

Par ailleurs, un nouvel élément révélé par El Mundo vient resserrer l'étau autour de Francisco José Garzon : selon le quotidien, qui cite des sources proches de l'enquête, le conducteur parlait au téléphone portable au moment du drame.

Le bilan, initialement de 78 morts, s'est alourdi ce dimanche à 79 personnes tuées après le décès d'un blessé, a annoncé le gouvernement régional de Galice.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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