Rythmes scolaires : les enjeux de la réforme de Vincent Peillon<!-- --> | Atlantico.fr
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La réforme des rythmes scolaires continue de diviser
La réforme des rythmes scolaires continue de diviser
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La grande récré

Alors que le ministre de l'Education nationale continue de défendre avec force sa réforme des rythmes scolaires, les enjeux diffèrent selon les politiques, les syndicats ou les maires.

La réforme des rythmes scolaires continue de faire des vagues. Depuis des semaines, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon tente de justifier la nécessité de ce passage de 4 à 4,5 jours. "J'ai toujours su que la réforme de l'école serait nécessairement difficile. Car il ne peut s'agir seulement de rajouter des moyens, nous le faisons, mais il faut aussi changer des habitudes et des pratiques", a-t-il expliqué sur L'Express avant d'ajouter : "nous n'avons pris personne par surprise. Les Français ont élu un président de la République qui porte un changement ambitieux pour l'école et l'avenir de nos enfants. Chacun est maintenant face à ses responsabilités. J'assume la mienne avec conviction et sincérité." Afin de rattraper le retard de la France en terme de journées de cours et d'alléger les semaines, le ministre espère que les maires passeront aux nouveaux dès la rentrée 2013.

Les maires préfèrent 2014 

S'ils sont relativement divisés sur la question, il n'en reste pas moins que la majorité des maires en France souhaitent repousser la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Et certains l'ont d'ores et déjà fait voter lors de conseils municipaux. Si Vincent Peillon affirme que le ministère "accompagnera les communes qui se posent des questions techniques", de nombreux édiles ont exprimé leur vive inquiétude face au peu de moyens financiers mis en place pour l'élaboration de cette réforme tout comme les syndicat.

Les syndicats souhaitent un débat

Ils n'ont pas toujours été contre la réforme des rythmes scolaires mais ils n'apprécient pas la méthode du ministre de l’Éducation nationale. "La méthode est détestable", a notamment estimé Jean-François Rialhe, secrétaire général du SE-Unsa avant d'ajouter que "même si les professeurs ne travaillent pas plus qu’avant, ils devront se déplacer une demi-journée de plus". Les syndicats ont fait grève en janvier et février pour protester contre les modalités d'application et d'organisation de la réforme. Ils s'inquiètent notamment des répercussions sur les activités périscolaires, tout comme les professeurs.

Les profs et les parents d'élèves craignent les conséquences

Les professeurs et les parents d'élèves jugent que le niveau de qualification des animateurs est trop faible. Ils n'apprécient pas la volonté du gouvernement d'augmenter le nombre d'enfants encadrés par un seul animateur estimant que cela pourrait engendrer des problèmes de sécurité. Ils pensent que ce n'est pas les rythmes scolaires qu'il faut alléger mais les programmes.

Lu sur Le Monde

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