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Royaume-Uni : le meurtrier présumé de Jo Cox serait un néo-nazi
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Selon un groupe américain de défense des droits civiques, le tueur présenté par les médias britannique aurait fait partie de l'Alliance nationale, un groupe suprémaciste blanc.

Le Royaume-Uni se réveille en émoi après le meurtre, jeudi, de la députée travailliste pro-européenne Jo Cox. Le meurtrier présumé, Thomas Mair, aurait ainsi crié "Britain first" avant de tirer sur cette élue qui promouvait la diversité. Le profil de ce dernier, interpellé rapidement par la police, commence doucement à émerger. L'homme de 52 aurait souffert de graves problèmes psychiatriques, à en croire son frère. "Il a des antécédents de maladie mentale, mais il s'est fait aider" affirme-t-il au Daily Telegraph. "J'ai toujours du mal à y croire. Mon frère n'est pas violent et n'est pas du tout politisé."

D'autres sources avancent des idées néo-nazies. Un groupe américain de défense des droits civiques  affirme ainsi que Thomas Mair avait une "longue histoire avec le nationalisme blanc" comme l'affirment des documents. "D'après des archives obtenues par le Southern Poverty Law Centre, Mair était un partisan dévoué de l'Alliance nationale, qui a été pendant des dizaines d'années l'organisation néo-nazie la plus importante des Etats-Unis." L'Alliance nationale est le principal groupe néo-nazi aux Etats-Unis, qui prône notamment l'éradication des juifs. De la même façon, son nom apparaît dans la liste des abonnés à un journal sud-africain, pro-blancs, qui "rejette les sociétés multiculturelles", affirme le Daily Mail. Les voisins et collègues, eux, ne voyaient en Thomas Mair qu'un solitaire calme et amical.

Lu sur le Daily Mail

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