Roms : démantèlement d'un réseau de traite d'enfants<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un réseau d'exploiteurs d'enfants roms a été démantelé ce mardi matin.
Un réseau d'exploiteurs d'enfants roms a été démantelé ce mardi matin.
©Reuters

Arrestation

11 personnes soupçonnés d'exploiter depuis des dizaines de mois des enfants âgés de 7 à 17 ans ont été placées en garde à vue.

Alors qu'il avait disparu ces derniers jours au détriment d'autres problématiques, le débat sur les Roms risque bien de revenir en force. La police judiciaire parisienne a en effet démantelé très tôt ce mardi matin un vaste réseau criminel au sein de la communauté rom en Seine-Saint-Denis. Deux cents policiers sont ainsi intervenus dans différentes communes du département, notamment à Stains, Aubervilliers et Saint-Denis, et ont interpellé une quinzaine de suspects. Onze personnes, soupçonnés d'exploiter depuis des mois des dizaines d'enfants, ont été placées en garde à vue, et plusieurs dizaines de téléphones portables volés ont été saisis. Trois personnes ont par ailleurs été interpellées en Roumanie.

Le procureur de la République de Paris a ainsi expliqué dans un communiqué que les investigations menées avant l'opération "faisaient apparaître une structure très organisée, tant en France qu'en Roumanie, démontrant l'exploitation clanique de mineurs pour commettre des vols répétés et systématiques".

Près de trente enfants âgés de 9 ans à 17 ans et tous déscolarisés étaient ainsi forcés par des chefs de camp et parfois même par leurs propres parents à voler au minimum quotidiennement un ou deux portefeuilles, trois ou quatre smartphones sans quoi ils pouvaient être privés de nourriture, et bien évidemment battus.

Les suspects risquent donc d'être jugés pour traites d'êtres humains, provocation directe de mineurs à la commission de crimes ou de délits, association de malfaiteurs en vue de commettre des vols et des recels de vols, et tout cela en bande organisée.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !