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Retraites complémentaires du privé : le patronat dévoile ses mesures choc
©Reuters

Idées

Selon le patronat, ces mesures permettraient d'économiser 7,1 milliards d'euros d'ici 2020.

Le patronat tape du poing sur la table et a dévoilé ses mesures choc pour équilibrer les régimes de retraite complémentaires du secteur privé à l'horizon 2020. Selon lui, ces mesures permettraient d'économiser 7,1 milliards d'euros. Elles ont été établies par le Medef, la CGPME et l'Union professionnelle artisanale.

Parmi ces idées fortes, le patronat souhaite "geler en 2016, 2017 et 2018 les pensions versées par ces régimes à 12 millions de retraités et un abattement dégressif sur leur montant entre 62 ans, âge légal de cessation d'activité, et 67 ans" comme il l'a confié" à Reuters. La fusion de l'Arrco et de l'Agirc à partir du 1er janvier 2019 est aussi envisagée. En revanche, la hausse des cotisations n'est pas mentionnée.

Ce projet a été adressé aux cinq syndicats qui gèrent l'Agirc-Arrco. Les prochaines négociations, le 20 mars, "conduiront très certainement à faire évoluer (ce) document de travail" espère le patronat. La plupart des mesures proposées auraient "pour effet de réduire les pensions versées et d'inciter les salariés du privé à retarder leur départ à la retraite pour atténuer cette décote".

4 milliards d'économies en 2020, 4,9 milliards en 2030 et 5,7 milliards en 2040 seraient possibles grâce au gel des pensions. Une perte nette de 116 euros par mois pour un retraité de 62 ans ayant droit avant décote à une pension mensuelle totale (de base et complémentaire) de 1.700 euros par mois réplique la CFTC. A Reuters, le patronat explique aussi qu'à partir du "1er janvier 2017, un abattement de 20%, 30% ou 40% sur les pensions à 62 ans, puis dégressif jusqu'à s'annuler à 67 ans. Gain attendu: 2,1 à 4,3 milliards d'euros en 2020, 3,2 à 6,4 en 2030, 2,4 à 4,7 en 2040". Une autre décote pourrait être demandé à partir du 1er janvier 2016 

Quant aux chômeurs, ils se verraient attribuer à partir du 1er janvier 2016 des points retraite correspondant "exactement" aux cotisations versées par l'Etat et l'assurance chômage, Arrco et Agirc ne prenant plus en charge la différence. Economie attendue pour les régimes complémentaires: de 500 millions d'euros en 2030 à 1,45 milliard en 2040.

Enfin, "le patronat évalue entre 200 millions d'euros en 2020 et 1,6 milliard en 2040 les économies réalisables si un régime unifié est mis en place à compter du 1er janvier 2019" a dit le patronat à Reuters.

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