Reprise de Petroplus : un groupe égyptien se porte candidat de justesse<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Le dépôt des offres de reprise de Petroplus se terminait ce mardi à 18h.
Le dépôt des offres de reprise de Petroplus se terminait ce mardi à 18h.
©Reuters

In extremis

Cinq offres ont été déposées ce mardi pour la reprise du site Petit-Couronne, dont une inattendue, émanant d'un important énergéticien égyptien. Bercy évoque deux pistes "sérieuses et financées".

[Mis à jour le mardi 5 février à 19h35] :

Le site Petit-Couronne de Petroplus aurait-il finalement trouvé un repreneur ? Selon plusieurs sources concordantes, le producteur d'énergie égyptien, Arabiyya lel Istithmaraat, coté à la Bourse du Caire, aurait déposé sa candidature in extremis ce mardi. "C'est un plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne", et il prévoit notamment "la reprise de la totalité du personnel, sauf une soixantaine de personnes qui veulent prendre leur retraite", a expliqué à l'AFP le consultant Michel Billard de la Motte, représentant du groupe égyptien.

Au moins cinq offres de reprise ont été déposées ce mardi après-midi, selon Bercy, dont deux au moins seraient "sérieuses et financées". "Il s'agit de l'investisseur suisse, Terrae et de l'énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat", a indiqué le ministère, dans une déclaration à l'AFP, ajoutant que "le gouvernement a accompagné ces repreneurs et poursuit ses efforts au côté des industriels de manière à rendre possible la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne". Les autres candidats connus sont la société NetOil, basée à Dubaï et contrôlée par l'homme d'affaires libano-américain Roger Tamraz, et le libyen Murzuk.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a affirmé que le "gouvernement français était prêt à prendre une participation minoritaire au capital, s'il y a une offre crédible faite". "Le dossier Petroplus est un dossier très difficile qui fait l'objet de nouvelles décisions du tribunal de commerce ce soir", a-t-il dit, avant d'insister sur la condition à une participation de l'Etat, le dépôt d'une offre crédible.

Avant cela, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait déjà affirmé sur RTL que l'Etat était prêt à une participation "minoritaire" dans la reprise de la raffinerie, "parce qu'il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante". Le ministre a fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: "beaucoup d'argent et du ". Il a souhaité que le repreneur provienne d'un pays producteur de pétrole et n'a pas écarté un groupe libyen. Cette piste a "toujours été sérieuse", a-t-il affirmé.

L'hypothèse d'une nationalisation du site avait été évoquée ces derniers mois par l'Intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. François Hollande, qui a rencontré début janvier des salariés de Petroplus, avait dit que l'Etat ferait son "devoir" mais ne pourrait être le repreneur.

Lu sur Le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !