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Les réponses de Hollande et Sarkozy à la lettre de Bayrou
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Missives

Ce mercredi, le centriste avait adressé une lettre aux deux candidats encore en lice pour la présidentielle leur demandant des précisions sur leurs programmes.

S’il est arrivé en cinquième position au premier tour de l’élection présidentielle, François Bayrou espère tout de même jouer les arbitres. Ce mercredi, le leader centriste a adressé une lettre à François Hollande et Nicolas Sarkozy dans laquelle il leur demandait des réponses sur des thèmes de sa campagne : désendettement, moralisation de la vie publique, lutte contre la désindustrialisation, éducation.

Les deux candidats encore en lice au deuxième tour de la présidentielle lui ont répondu.

Nicolas Sarkozy a expliqué dans une lettre de sept pages que son programme était appuyé "sur un chiffrage extrêmement précis et rigoureux" qui prévoit "le retour à l’équilibre des finances publiques en 2016". Le président-candidat tacle son rival socialiste : "Je note que le candidat socialiste, pour sa part, ne propose aucune mesure  de réduction des dépenses publiques. Au contraire, il les alourdit, décale à  2017 le retour à l'équilibre".

Le candidat UMP explique qu’une "importante modernisation" des institutions a été entreprise depuis 2007.

François Hollande a lui publié sa réponse ce samedi. Il a assuré pouvoir "ramener l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat, en 2017" grâce à une "loi organique sur les finances publiques" qui pourrait être votée dès cet été.

Sur la critique de François Bayrou sur la création de 60 000 emplois dans l’éducation, François Hollande explique que "ce coût équivaut à la dépense fiscale consentie en une seule  année au titre de l'allégement de l'impôt sur la fortune".

François Hollande répète ses engagements de "séparation des activités bancaires, d'interdiction des produits spéculatifs, de mobilisation de l'épargne vers les entreprises et de création d'une banque publique d'investissement destinée en particulier aux PME". "Tout sera fait pour relancer notre industrie et permettre de produire en  France", promet-il, en détaillant les mécanismes devant empêcher les délocalisations.

Lu sur TF1 News

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