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Renforcement du contrôle des chômeurs : 72% des Français sont favorables à la proposition de Rebsamen
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Soutien populaire

C'est l'enseignement principal d'un sondage Tilder/LCI/OpinionWay rendu public ce jeudi.

Le gouvernement veut partir à la chasse aux mauvais chômeurs. Ce mardi, le ministre du Travail, François Rebsamen, a demandé à Pôle Emploi de "renforcer les contrôles" pour vérifier que les chômeurs "cherchent bien un emploi". Dans le cas contraire, "Il faut qu'il y ait, à un moment, une sanction", a-t-il déclaré sur iTele - une proposition qui a provoqué un tollé dans le camp socialiste et du côté des syndicats. Mais à en croire un sondage Tilder/LCI/OpinonWay publié ce jeudi, les Français sont majoritairement d'accord avec cette suggestion. Concrètement, 72% des Français sont favorables à un renforcement des contrôles "pour s'assurer que les chômeurs recherchent activement un emploi" qui est d'ailleurs déjà testée par plusieurs antennes de Pôle emploi. A l'inverse, ils sont 28% à penser que c'est une mauvaise idée.

Dans le détail, parmi les personnes favorables, 79% des personnes de la catégorie CSP+ approuvent un contrôle renforcé, contre 67% des personnes de catégorie CSP-. De plus, 72% des inactifs sont quant à eux d'accord avec un renforcement des mesures.

Politiquement parlant, c'est parmi les électeurs ayant voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle en 2012 que l'on trouve le plus de personnes favorables à une telle mesure : elles sont 90% à approuver la proposition de François Rebsamen alors que 68% des électeurs de François Hollande se disent favorables. En revanche, moins de la moitié des électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont d'accord (45%).

Selon le site Boursier.com, les auteurs de cette étude rappellent que face à la polémique provoquée par ses propos, François Rebsamen a dû "rétropédaler". Ils soulèvent deux hypothèses : "soit c'est un mot malheureux du ministre du Travail et il y a urgence à remette d'aplomb la communication gouvernementale", soit "c'est une position assumée et c'est l'illustration de la communication à front renversé que le gouvernement va devoir gérer pour les trente prochains mois". Dès lors, selon eux, le prix à payer pour le gouvernement sera d'être "soutenu par l'opinion sur certaines propositions, et massivement par les électeurs de droite, mais désavoué par son propre camp".

Lu sur Boursier.com

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