Rémunérations des patrons : la France pourrait s'inspirer des Suisses<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marc Ayrault accueille le vote suisse d'un bon oeil
Jean-Marc Ayrault accueille le vote suisse d'un bon oeil
©Reuters

Les patrons sur la sellette

Limiter les honoraires mirobolants des chefs des grandes entreprises cotées en bourse, l'idée vient de nos voisins helvétiques qui se sont prononcés, dimanche, sur la question. Un vote salué par Jean-Marc Ayrault.

68% des Suisses ont accueilli favorablement la proposition Minder, du nom de l'homme d'affaires et sénateur UDC (Union Démocratique du Centre, droite populiste) à l'origine de ce vote, en condamnant les gros salaires et interdisant les parachutes dorés qui en découlent. Pour la ministre suisse de la justice et de la police, Simonetta Sommarug, ce chiffre est un "signal fort" envoyé aux politiques et à l'économie.

En Suisse, les précédents sont nombreux et ont marqué les esprits à tel point que tous les cantons ont dit " oui " hier lors du référendum. Dernier en date : la prime de départ de 72 millions de francs suisses (60 M€), que le conseil d'administration du groupe pharmaceutique Novartis avait prévue pour son futur ex-président Daniel Vasella, fin février. Le patron le mieux payé du pays a finalement dû renoncer à cet embarrassant bonus.

Pour le premier ministre français, l'initiative suisse qui suppose un meilleur contrôle des gros salaires constitue une "excellente expérience démocratique" dont il faut "s'inspirer". En France, le débat existe et les parachutes des hauts dirigeants agacent autant c'est pourquoi la promesse de campagne de François Hollande, d'encadrer leurs salaires, a très vite été appliquée. Depuis juillet, les rémunérations des patrons du secteur public sont plafonnées par un décret à 450000 euros brut annuel. Prochaine étape, le secteur privé ?

Lu sur Le Point.fr

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