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Remaniement : François Hollande maintient le suspense, les ministres sous tension
©Reuters / Charles Platiau

mauvaise passe

Le grand chamboulement gouvernemental est en approche mais le président de la République peine à se décider.

François Hollande n'est pas un impulsif. Ses décisions prennent forcément du temps et la tension est montée d'un cran au sein de l'équipe gouvernementale alors qu'un remaniement pointe le bout de son nez. "Les membres du gouvernement essaient de travailler comme il faut, mais c’est quand même difficile pour les équipes et les services de se projeter. Forcément, cela a un petit effet" raconte au Monde, un ministre.

Laurent Fabius est fortement pressenti pour prendre la suite de Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel, ce qui laisse donc une place vacante au Quai d'Orsay. Et c'est Ségolène Royal qui pourrait prendre la place. François Hollande avait d'ailleurs proposé le poste de ministre à l'Ecologie à Nicolas Hulot mais ce dernier a refusé. Retour donc à la case départ pour tenter de combler les trous.

Forcément, l'ambiance n'est pas rose dans les ministères qui s'attendent à changer de titulaires. "De manière générale, les remaniements ne sont pas des moments de grande sérénité" explique un autre ministre au Monde. "Et plus spécifiquement avec celui-là, dont on pressent qu’il va être important. Si on change au quai d’Orsay, à l’environnement, au logement, ce n’est quand même pas rien."

Reste d'ailleurs à savoir si le gouvernement doit s'élargir à d'autres tendances. Un temps, le radical de gauche Jean-Michel Baylet était envisagé. La question du retour de certains écologistes, proche de la ligne gouvernementale comme Jean-François Placé ou François de Rugy peut aussi se poser. Et une ouverture au centre décidée par François Hollande ? "Je ne crois pas que ce soit le cas, mais s’il y avait une possibilité de réagir politiquement, le président ne la ratera pas" explique un proche auprès du quotidien du soir. Dans tous les cas, le président de la République pourrait attendre le vote sur la réforme constitutionnelle pour trancher. 

Lu sur Le Monde

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