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Rapport sur les autoroutes : les députés appellent à renégocier les contrats
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Divergences

Mardi 16 décembre, Ségolène Royal avait réclamé un gel des péages et "un effort de un milliard" de la part des concessionnaires pour financer les infrastructures de transport.

Le bras de fer qui oppose les autorités aux sociétés autoroutières n'en finit pas. Ce mercredi 17 décembre, des députés ont à nouveau appelé à dénoncer les contrats de concessions des autoroutes signés en 2006 afin de les renégocier. Ils ont déposé un rapport à l'Assemblée nationale dans la matinée et en présenteront un autre au Sénat dans l'après-midi afin de "reprendre la main" sur le sujet , selon les termes du député rapporteur, Jean-Paul Chanteguet . La veille, sur BFMTV, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait réclamé un gel des péages et "un effort de un milliard" d'euros de la part des concessionnaires pour financer les infrastructures de transport.

Ces déclarations ont vivement déplu à Vinci et Eiffage, principaux gestionnaires du réseau, qui ont demandé une réunion à l'Elysée. Quant aux actionnaires étrangers, l'espagnol Abertis et l'australien Macquarie, ils ont envoyé "des messages au plus haut niveau de l'Etat". Manuel Valls a annoncé qu'aucune solution n'était exclue mais que le gouvernement n'avait jamais laissé entendre qu'il allait investir la vingtaine de milliards d'euros nécessaires aux travaux lui-même. Aussi, les discussions avec les sociétés concessionnaires continuent."On va les voir. On continue à travailler, on vous le dira bientôt", a déclaré Emmanuel Macron à la presse.  

L'idée de résilier les contrats ne ravit pas tout le monde. En effet, cela couterait beaucoup aux pouvoirs publics et comporterait également des risques pour les sociétés cotées concernées et pour l'attractivité de la France. "Pour bien respecter les échanges que nous avons eus, il ne me semble pas, gauche-droite réunies, que nous voulions prendre le risque de mettre en difficulté de grands groupes français se refinançant en permanence à l'international", a rappelé Bertrand Plangcher, président UDI de la mission d'information, ce mercredi.

Les députés de la mission sont en revanche sont persuadés qu'un "rééquilibrage" est nécessaire pour trouver à long terme les fonds nécessaires à l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF), dont le budget est trop faible au regard de ses objectifs. 

Lu sur Reuters

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