Radicalisation : depuis janvier, 57 personnes ont été interdites de travailler à Roissy <!-- --> | Atlantico.fr
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Les 57 individus suspectés de radicalisation se sont vu refuser une première attribution, un renouvellement de badge ou retirer ‘’purement et simplement’’ leur habilitation.
Les 57 individus suspectés de radicalisation se sont vu refuser une première attribution, un renouvellement de badge ou retirer ‘’purement et simplement’’ leur habilitation.
©REUTERS/Yuya Shino

Sécurité

A Roissy, 5 personnes ont perdu leur autorisation de travailler depuis les attentats du 13 novembre.

Près de soixante individus suspectés de radicalisation se sont vu refuser depuis l'autorisation de travailler à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle depuis le mois de janvier, selon les autorités. Depuis les attentats de novembre, ces dernières ont décidé de réviser l'ensemble des habilitations du personnel. ‘’Depuis le début de l'année, il y a 57 personnes qui ont perdu leur autorisation du fait de radicalisation. Il y en a eu cinq depuis les attentats (du 13 novembre), il y en a d'autres qui vont venir’’, a déclaré ce vendredi Philippe Riffaut, le préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des aéroports de Roissy et du Bourget, lors d'une conférence de presse.

Les 57 individus suspectés de radicalisation se sont vu refuser une première attribution, un renouvellement de badge ou retirer ‘’purement et simplement’’ leur habilitation. L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est l'un des premiers employeurs de Seine-Saint-Denis, qui procure des emplois à des milliers de personnes souvent peu qualifiées.

Afin de pouvoir exercer un emploi en ‘’zone réservée’’, il faut obtenir l’autorisation de l'État, accordée au terme d’une enquête qui peut solliciter les services de renseignement, dans le but de lutter notamment contre le risque terroriste. ‘’Les 86 000 autorisations de travail sur la zone réservée seront revues’’, a annoncé le préfet. En commençant par les ‘’5 000 personnels de sûreté de l'aéroport », il faudra donc ‘’vérifier ce que les personnes ont pu faire depuis qu'elles ont obtenu leur autorisation’’, en ‘’lien quotidien’’ avec la DGSI, le service de renseignement intérieur.

Un nouveau paramètre sera maintenant intégré dans ‘’l'appréciation de la radicalisation’’ des employés, ‘’un facteur qui pose problème en termes de sécurité et de sûreté, le non-respect de l'égalité homme-femme’’, a appuyé M. Riffaut. ‘’Quand un homme refuse de rendre compte ou de travailler avec une femme, c'est un problème’’, a-t-il déclaré, se basant sur des ‘’cas précis’’.

Le Point

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