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Rachida Dati ne lâche rien
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Tenace

L’eurodéputée, qui mène une lutte acharnée contre François Fillon pour la deuxième circonscription de Paris, dénonce des attaques à répétition.

"C'est devenu des éléments de langage, pour ne pas dire pire - d'être réduite à des talons aiguille, du rouge à lèvres ou de la légèreté". S’exprimant sur i>Télé, Rachida Dati s'est dite agacée par les critiques formulées par plusieurs membres de l'UMP, après sa lettre ouverte au Premier ministre. Dans cette lettre, la maire du VIIe arrondissement de Paris soutenait que l'arrivée de François Fillon dans la course pour la deuxième circonscription de Paris n'était "finalement pas une bonne nouvelle. C'est une faute, une faute triste".

"Moi, je n'ai hérité de rien. Ma vie, c'est du travail. (…) J'en ai un petit peu assez d'être l'objet de menaces, de pressions", a-t-elle affirmé ce vendredi. Sa candidature, elle l’a préparé, longtemps. "Je me suis implantée dans le VIIe arrondissement de Paris, (dont elle est maire depuis 2008)dans la perspective des législatives . C’était très clair", a-t-elle affirmé. "Aujourd'hui, ça veut dire quoi : j'étais en bail précaire ? Pousse-toi de là que je m'y mette ?", renchérit-elle.

L’eurodéputée a également critiqué la proposition formulée par la ministre Nadine Morano. Celle-ci lui suggérait en effet de se présenter à Châlon, en Saône-et-Loire, où elle a passé son enfance. "Ce sont des propos ni élégants, ni républicains. On dit à quelqu'un retourne chez toi, si vous voyez ce que je veux dire...".

Hier soir, l’ancien président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé Rachida Dati à quitter son poste de conseiller politique de l’UMP."D'elle-même elle devrait quitter cette fonction de conseiller politique. Elle veut exprimer sa différence. Exprimer sa différence, c'est parfois prendre sa distance", a soutenu le sénateur UMP des Yvelines.

Lu sur le Monde.fr

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