Propos de Montebourg sur Barroso : le gouvernement d'accord "sur le fond"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le gouvernement, par la voix de Najat Vallaud-Belkacem, soutient Arnaud Montebourg dans ses propos contre Barroso
Le gouvernement, par la voix de Najat Vallaud-Belkacem, soutient Arnaud Montebourg dans ses propos contre Barroso
©Reuters/Charles Platiau

Une riposte de plus

Le ministre du Redressement productif avait accusé dimanche le président de la Commission européenne d'être "le carburant du Front national", après ses propos contre l'exception culturelle défendue par Paris.

En France la "Barroso bashing" est à la mode. Il est même violent. Depuis une semaine, l'opposition est vive entre le gouvernement est le président de la Commission européenne. Au départ, le sujet des débats était : l'exception culturelle française. José Manuel Barroso traitant la position de la France de "réactionnaire" sur ce sujet. Des propos qui ont provoqué un tollé en France. Aurélie Filippetti et Jean-Marc Ayrault ont réagi dans la foulée de ces déclarations. Ils se sont dits "furieux". Mais la plus vive réaction est venue d'Arnaud Montebourg. Ce dimanche, le ministre du Redressement productif avait accusé le président de la Commission européenne d'être "le carburant du Front national", après ses propos contre l'exception culturelle défendue par Paris. Des propos partagés "sur le fond" par le gouvernement. C'est en tout cas ce qu'a déclaré ce mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

"Les termes employés sont la marque d'un franc-parler que l'on connaît bien chez le ministre du Redressement productif", a affirmé la porte-parole lors du compte rendu du Conseil des ministres. "Sur le fond du propos, c'est-à-dire le rappel fait à la Commission européenne que les gouvernements européens et les peuples qu'ils représentent ont tout leur rôle à jouer sur la scène européenne, c'est un propos que nous partageons", a-t-elle ajouté. Pour rappel, José Manuel Barroso avait répondu à sa manière à Arnaud Montebourg. "Il serait bon que certains responsables politiques comprennent que ce n'est pas en attaquant l'Europe et en essayant de faire de la Commission européenne le bouc émissaire de leurs difficultés qu'ils arriveront très loin" avait-il déclaré lundi. Et de poursuivre que "certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l'extrême droite" a-t-il expliqué.

Dans un entretien, mercredi, au quotidienLe Parisien, Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, avait déclaré que José Manuel Barroso était un homme "dépassé" qui agissait de "manière insupportable". La tension est à son comble entre la France et la Commission européenne.


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