Procès Pistorius : un deuxième témoin a entendu "des bruits"<!-- --> | Atlantico.fr
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Deuxième jour du procès d'Oscar Pistorius
Deuxième jour du procès d'Oscar Pistorius
©REUTERS/Siphiwe Sibeko

Violence conjugale

Après avoir plaidé "coupable" lors de la première journée de son procès, Oscar Pistorius a écouté le témoignage de deux de ses voisines qui disent avoir entendu des cris le soir du drame.

L'avocat du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius s'est attaqué aux témoins-clé de l'accusation au deuxième jour de son procès pour meurtre: des voisins qui ont été réveillés par une dispute et des hurlements de femme la nuit où l'athlète a tué son amie.

Épuisée par quatre heures d'interrogatoire mené par l'avocat de Pistorius, le premier témoin, Michelle Burger, située à moins de 200 mètres du lieu du drame, a craqué et fondu en larmes."Quand je suis sous la douche, je revis ses cris!", a-t-elle lâché, après avoir décrit et répété à maintes reprises à la barre les hurlements de femme "absolument pétrifiants" entendus la nuit du drame avant quatre coups de feu. Depuis la veille, Barry Roux, le défenseur de Pistorius, n'a jamais cessé de mettre en doute successivement son honnêteté et celle de son mari. Michelle Burger est restée stoïque, presque jusqu'au bout, face à un Barry Roux cherchant des incohérences dans sa version, la poussant à se contredire.

Son témoignage a laissé cependant une question en suspens. Outre les cris de femme "à glacer le sang", elle a aussi entendu un homme appeler au secours.
Barry Roux s'est ensuite attaqué au deuxième témoin, une autre voisine, Estelle Van der Merwe, tirée du lit elle aussi par du bruit la nuit du drame. Cette autre voisine a raconté avoir été interrompue dans son sommeil par "des gens qui parlaient fort". "Ca a duré environ une heure" et ce n'est qu'après qu'elle a entendu quatre bruits d'explosions correspondant aux tirs, a-t-elle dit, certifiant que les voix étaient bien celles de personnes "en colère" ou "fâchées".

L'athlète de 27 ans soutient la thèse de la méprise tragique et plaide non coupable. Il soutient qu'il a cru à un cambriolage, et qu'il a tiré sur la porte sans savoir qu'il tirait sur sa petite amie Reeva Steenkamp, 29 ans. Mais si le parquet parvient à prouver qu'il l'a tuée en connaissance de cause, il risque 25 ans de prison. Le procès est prévu pour durer jusqu'au 20 mars.

Lu sur Le Nouvel Obs

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