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Fin de la prise d'otages
dans un Pôle Emploi
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Chômage dangereux

Un homme qui avait pris en otage deux dirigeants d'un Pôle emploi du 11e arrondissement parisien, s'est rendu.

L'informaticien au chômage qui avait pris en otage une directrice et un sous-directeur du Pôle Emploi du boulevard Beaumarchais, dans le 11e arrondissement de Paris, a été interpellé, après s'être rendu à la police qui encerclait le bâtiment. Les deux otages sont sains et saufs. 

Le scénario semblait improbable. Christian Denisot, 45 ans,  a commencé sa prise d'otage lundi matin vers 11h30. Il disait être armé d'un pistolet, mais son arme s'est révélée factice.  Il avait assuré qu'il n'utiliserait pas son arme contre les otages mais qu'il "viderait son chargeur pour [se] défendre".

Dès les premières minutes, il décide de contacter le site d’information Rue 89. Dans une lettre adressée au site, l'homme détaille ses deux revendications, dont il reconnaît qu'elles n'ont rien à voir. D'abord, il entend protester contre sa situation de précarité : "Depuis le début des années 2000, comme pas mal de citoyens français, je galère, dit-il. Mais depuis quelques années, j'ai amorcé les étapes ultimes qui mènent à la précarité. Mon âge est, à l'évidence, devenu un handicap certain dans ma recherche d'emploi (en fait, dès 35 ans vous êtes trop vieux)", écrit-il encore. 

Sa deuxième revendication est surprenante : il demande "la dissolution des groupuscules sionistes violents" en France. Son action est un moyen de "provoquer une prise de conscience nationale sur une situation inacceptable : l'impunité totale de certains extrémistes qui ont la liberté, pour faire valoir leur idéologie, de désinformer sciemment et officiellement, lyncher, ratonner, réaliser des chasses à l'homme, commettre des meurtres…avec la complicité explicite du gouvernement (des gouvernements, puisque cela perdure depuis plus de dix ans)", explique Christian Denisot.

Dans sa lettre, Christian Denisot dit avoir pris sa décision cet été. Il se décrit comme étant d'"intelligence moyenne, culture moyenne, sans talents particuliers, Français moyen", et précise : "je ne représente aucune idéologie politique, aucune religion (je suis laïc et athée), je ne représente que moi-même, un simple citoyen avec ses convictions et sa conscience".

Lu sur Rue 89

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