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Prise d'otages à Sydney : Uber en profite pour augmenter ses tarifs
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Scandale

Selon le site Mashable, la société de voiturage aurait demandé jusqu'à quatre fois le tarif ordinaire pour une course minimum de 100 dollars australiens (65 euros).

Décidemment, de la France à l'Australie, plein phare sur la société de voiturage Uber ce lundi 15 décembre. Et pas pour de bonnes raisons. Selon le site Mashable, la start-up californienne aurait profité de la prise d'otages dans le centre-ville de Sydney pour augmenter ses tarifs. Uber aurait ainsi exigé jusqu'à quatre fois le tarif ordinaire pour une course minimum de 100 dollars australiens (65 euros) pour les usagers cherchant à quitter la zone de la prise d'otages. Selon ces derniers, un trajet de Martin Place à l'aéroport était ainsi facturé 185 dollars, soit plus de trois fois le prix habituel.

Après la publication de ces témoignages, Uber s'est immédiatement défendu sur Twitter, assurant qu'il s'agissait d'"inciter des conducteurs à s'inscrire en ligne et à aller chercher des passagers dans le quartier" et a ensuite annoncé qu'elle rembourserait les clients abusés et offriraient des voyages aux personnes souhaitant s'éloigner de Martin Place. 

Trop tard, les internautes s'insurgeaient déjà sur Twitter.

Service de voitures avec chauffeur (VTC) fondé en 2009, Uber fait face à des polémiques dans le monde entier. En Espagne, un juge a récemment interdit le service UberPOP, qui met en contact sur Internet usagers et chauffeurs, pour cause de concurrence déloyale envers les chauffeurs de taxi. A New Delhi, toutes les sociétés de voiturage utilisant une application mobile sont interdites depuis la mise en cause d'un chauffeur Uber dans une affaire de viol. En Thaïlande, Uber est désormais illégale et la société affronte également des obstacles en Allemage, aux Pays-Bas, à San Franscisco, au Danemark et en Norvège. Enfin, en France, près d'une centaine de taxis manifestent depuis ce matin à Paris contre la concurrence de la société et UberPOP sera interdite à partir du 1er janvier 2015.

Lu sur Le Point

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