Primaire à gauche : François Hollande joue l'indifférence<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande n'est pas d'accord pour participer à une primaire à gauche
François Hollande n'est pas d'accord pour participer à une primaire à gauche
©Reuters

A la Chirac

Selon des proches du président, malgré les appels de nombreuses personnalités pour l'organisation d'une primaire, "ça ne se fera jamais !"

"S'il est candidat, il est candidat. Point. Et il n'y a pas de primaire"; Les proches de François Hollande estime que la question est tranchée depuis un certain temps. Il n'y aura pas de primaire à gauche. C'est du moins ce que Le Parisien affirme dans son édition de ce mardi. Ayant rencontré l'entourage du président, le journal raconte que le chef de l'Etat n'a aucune intention de passer par la case primaire malgré les appels répétés de nombreuses personnalités de gauche. 

"Ça ne se fera jamais !" explique encore une personne présentée comme "un vieux copain" de Hollande. "Que diraient les Français si, pendant trois mois, il allait à Guéret, Brest et Strasbourg débattre dans les sections du PS ? Vous imaginez l'affiche Hollande, Duflot et Pierre Laurent ? Ça n'a pas de sens ! (...) Vous le voyez être président le jour et aller faire l'andouille le soir avec Benoît Hamon et compagnie ?" dit un proche. 

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"Pour ses proches, les appels à la primaire relèveraient donc du règlement de comptes, sur fond de bagarre sur la déchéance de nationalité" écrit encore le Parisien. D'autre part, François Hollande balaie la primaire par pragmatisme. Pour lui, il serait trop tard pour organiser un tel scrutin et cela demanderait des moyens trop lourds pour le PS. La primaire à gauche semble donc bien loin, utopique même. Et ce, malgré le nouvel appel ce mardi matin d'Aurélie Filippetti et surtout les promesses de l'ancien candidat en 2011. "Si vous êtes président, y aura-t-il des primaires pour 2017 ?" lui avait demandé alors un journaliste du Parisien. "Oui, c'est un principe désormais inscrit dans le temps et l'espace politique" avait répondu François Hollande.


Lu sur Le Parisien

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